169 – La descente au village

Lundi 7 Août, An IV

Le chevalier : « Mes peeetiiiizooouuurs ! Rééééveilleeeeez vous ! »

Max : « Mmmm… »

Léo : « ZZZZzzzz »

Samuel : « Ondorencor… »

Boris : « ZZZZzzzz aussi. »

Le chevalier : « Mes petizours… Allez, debout ! Ouvrez au moins les yeux. »

Max : « Onpeupa ondor… »

Léo : « Mmmmm… RHOOOOOO ! »

Max : « Rho ? »

Samuel : « Ah oui ! Rhoooooo ! »

Boris : « Rholala ! »

Max : « Et tout ça du lit ! Bonome, fotoe ! »

Le chevalier : « A travers la vitre ? Les fotos ne vont… »

Max : « FOTOE BONOME ! »

Le chevalier : « Oui Max. »

Max : « Tu crois que c’est tout le monde qui voit ça au réveil ? »

Le chevalier : « Non Max 🙂 »

La vue… … depuis le lit 🙂

Max : « Princesse nous croira jamais… »

Léo : « Bonome, il est tôt encore. On part maintenant ? »

Le chevalier : « Non, nous avons le temps. Mais je m’étais dit qu’il serait gentil de descendre au village pour aller chercher le petit déjeuner de nos hôtes… »

Samuel : « Oui, ce serait gentil. »

Max : « On va tout descendre ce qu’on a monté hier ? »

Léo : « Maxou, c’est un peu le principe de la montagne. On va beaucoup monter et beaucoup descendre. »

Le chevalier : « Vous allez surtout pocher. »

Max : « On va pocher ? D’accord. Je veux bien descendre au village alors 🙂 »

Le chevalier : « 🙂 Je descends me caféiner. Je vous attends sur la terrasse. »

Quelques minutes plus tard, le chevalier est assis sur la terrasse…

Max : « On est là bonome. Tu profites de la vue ? »

Le chevalier : « Oui. Grimpez sur mes genoux. »

Léo : « On grimpe ! »

Samuel : « On s’installe. »

Boris : « On y est ! »

Le chevalier : « Alors profitez 🙂 »

Les Aiguilles du Mont-Blanc

Boris : « C’est impressionnant ! »

Max : « Ah ça oui ! On va aller là-haut ? »

Le chevalier : « Non, je ne pense pas. Nous allons rester dans le Massif des Aiguilles Rouges qui se trouve derrière nous. »

Max : « D’accord. Là c’est le massif du Mont-Blanc c’est ça ? »

Le chevalier : « Oui Maxou. Plus particulièrement les Aiguilles du Mont-Blanc. »

Max : « Tu nous fais visiter ? »

Le chevalier : « Comment ça ? »

Max : « Ben tu nous dis là c’est ça, là c’est ça… »

Le chevalier : « Tu veux que je vous donne le nom de chaque aiguille ? »

Max : « Ben oui. Tu nous fais visiter 🙂 »

Le chevalier : « Non non non ! Je te fournirai un document à insérer dans ton blog si tu veux. Là je me contenterai de dire que les trois aiguilles principales sont les Grands Charmoz, l’Aiguille de la Blaitière et l’Aiguille du Plan. Et les glaciers sont le glacier du Nantillon et celui de la Blaitière. Le glacier des Pèlerins est tout à droite de la foto. »

Léo : « Merci bonome. Mais si on se fonde sur les moraines on voit bien qu’ils sont pas en forme les glaciers… »

Le chevalier : « Ils régressent chaque jour. Nous irons peut être voir le Glacier d’Argentières. J’aimerais comparer la position de son front avec les images que j’ai en tête d’il y a quelques années. »

Max : « En 1812 ? »

Le chevalier : « Oui Max, en 1812 🙂 »

Les Aiguilles du Mont-Blanc

Samuel : « Chevalier, c’est quelles roches le Massif du Mont-Blanc ? »

Le chevalier : « Le Massif du Mont-Blanc est essentiellement cristallin. Il est séparé du Massif des Aiguilles rouges essentiellement cristallin par la vallée de Chamonix à fond sédimentaire. »

Boris : « C’est quoi cristallin ? »

Le chevalier : « Ce sont des roches grenues, métamorphiques ou anatéxiques. »

Max : « D’accord, ça commence… Boris il faut pas t’inquiéter si tu comprends rien à ce qu’il dit. Personne comprend ce qu’il dit. Je suis même pas sûr qu’il comprenne lui même. Bonome, mon cher petit bonome, bonomou, faut-il que je crie ? »

Le chevalier : « Non Max, s’il te plaît ! Laisse mes tympans se reposer quelques jours. »

Max : « Bien. Mais il va falloir que tu fasses des efforts… »

Le chevalier : « Je fais ! Le Massif du Mont-Blanc est essentiellement constitué de granites et de gneiss. J’ai déjà parlé du granite. Il se forme en profondeur, lorsque la température et la pression sont telles que les roches fondent. Il se forme un magma qui cristallise très lentement en raison de la profondeur. »

Léo : « Comme ça cristallise lentement il y a des grands cristaux. Que des cristaux et pas du verre. C’est une roche grenue. Et c’est profond ! Vers des kilomètres de profondeur ! »

Boris : « Mais… Le Mont-Blanc il est pas en profondeur ! C’est le toit de l’Europe ! »

Max : « 4808 mètres ! »

Le chevalier : « Oui 🙂 Ce qui veut dire que les roches qui sont actuellement à près de 5 km au-dessus du niveau de la mer se trouvaient autrefois à plus de 10 km sous le niveau de la mer 🙂 »

Léo : « Et les gneiss ? »

Le chevalier : « Ce sont des roches métamorphiques. Les gneiss proviennent de roches sédimentaires (paragneiss) ou magmatique (paragneiss) qui se sont transformées à l’état solide sous l’influence de la température et de la pression. »

Max : « C’est le métamorphisme. »

Samuel : « Ça va pas être facile l’alpinologie… »

Le chevalier : « Non, pas très facile… Là, dans le Massif du Mont-Blanc ce sont des orthogneiss. Ce sont des schistes cristallins qui se sont formés lors de l’écrasement de granites, lors du métamorphisme. »

Léo : « Et les Aiguilles Rouges ? »

Le chevalier : « Nous aurons l’occasion d’étudier tout ça sur le terrain. Il y a aussi des gneiss, des granites, dont le célèbre granite de Vallorcine, et des tas d’autres roches cristallines. Mais aussi quelques traces de couverture. J’espère que nous pourrons en voir à l’Aiguille du Belvédère. »

Léo : « Tu aurais pas une carte géologique s’il te plaît ? »

Le chevalier : « Non, plutôt un schéma structural. Attendez… Voilà. »

Schéma structural

Samuel : « Ça va vraiment pas être facile… »

Le chevalier : « Pas de panique mon petitours. Retenez qu’il y a des roches cristallines. »

Léo : « Et des roches sédimentaires dans la vallée de Chamonix ! C’est quoi ces roches ? Et elles datent de quand ? »

Le chevalier : « Si je ne dis pas des erreurs, ce sont surtout des roches carbonifères dites houillères, avec quelques placages triaso-jurassiques. Pour essayer d’être complet, sans faire trop compliqué, je me dois d’ajouter qu’il y a deux failles majeures dans l’ensemble formé par les deux massifs. La faille de l’Angle, parallèle à la vallée, passe dans le Massif du Mont-Blanc. Elle se situe entre les granites et les orthogneiss. Et la faille de Chamonix dans le Massif des Aiguilles Rouges. Cette faille délimite à l’ouest l’anticlinal du Mont-Blanc. »

Max : « C’est un anticlinal le Mont-Blanc ? »

Le chevalier : « Oui Maxou. »

Léo : « Il faudrait une coupe géologique… »

Le chevalier : « J’ai 🙂 »

Une coupe géologique

Max : « Et tu vois un anticlinal toi ? »

Le chevalier : « L’histoire de ces massifs est un peu compliquée… »

Léo : « Bonome, tu as présenté les roches, montré une carte et une coupe. Il me semble que l’étape suivante est de proposer une histoire pour ces massifs. »

Le chevalier : « Le plan d’un exposé de géologie régionale est un peu plus compliqué que ça et mes présentations ont été succinctes. »

Max : « Succinctes ? »

Le chevalier : « Oui Maxou. »

Max : « Pfff !!! »

Léo : « Raconte nous l’histoire bonome s’il te plaît… »

Le chevalier : « L’histoire… Je veux bien essayer… »

Max : « Tu vas epas ssayer bonome. Tu vas y arriver brillamment ! »

Le chevalier : « J’apprécie ta confiance Maxou. Commençons il y a longtemps. A la place des Alpes, il y a une vaste pénéplaine faite de roches sédimentaires et déjà de roches cristallines. »

Max : « On est quand là ? »

Le chevalier : « Mmmmm… Il y a longtemps 🙂 Cette pénéplaine, qui servira de socle aux sédiments postérieurs, a subi un métamorphisme lors de l’orogenèse hercynienne. »

Léo : « Si c’est une pénéplaine c’est que les montagnes ont été érodées. Elles datent de quand les premières roches sédimentaires de couverture ? »

Le chevalier : « Du carbonifère Léo. »

Léo : « D’accord. Alors la pénéplaine date de la fin du Dévonien ou du début du Carbonifère. »

Max : « C’est encore la Pangée ? »

Le chevalier : « A peu près. Je ne connais pas bien la sédimentation carbonifère. Nous en verrons un petit morceau à l’Aiguille du Belvédère. A ma connaissance il n’y a pas de sédimentation au Permien. »

Max : « Ben non. C’est la Pangée. C’est tout continental ! »

Le chevalier : « Il pourrait y avoir des petites mers épicontinentales. Mais passons. Au Trias une vaste mer peu profonde recouvre l’ensemble de l’Europe actuelle. »

Léo : « Et elle s’évapore régulièrement en donnant du gypse ! »

Max : « Tu connais ça toi ? »

Léo : « Bonome m’a expliqué pendant la chevauchée hier. »

Samuel : « C’est quoi le gypse ? »

Léo : « C’est du sulfate de calcium di-hydraté CaSO4.2H2O. C’est un sel qu’il y a dans la mer et quand la mer s’évapore le gypse se dépose. Bonome a dit qu’il y avait des grosses couches de gypse. »

Le chevalier : « Oui, il y en a. Mais les dépôts triasiques sont aussi formés de calcaires et de dolomies. Ils se sont déposés lors du début de l’ouverture du futur bassin ligurien de l’océan Téthys. »

Samuel : « Cousin Boris, c’est ce que Tante Yvonne t’a montré. »

Boris : « Oui. Mais j’ai pas repéré le Mont-Blanc. »

Max : « Il existait pas encore au Trias, Boris ! »

Léo : « L’ouverture s’est continuée combien de temps ? »

Le chevalier : « Le Trias, le Jurassique… Il me semble que la subduction commence vers la fin du Crétacé, vers 110 Mans B.P. et la collision débute vers 35 Mans B.P. »

Max : « Poum les plaques ! »

Léo : « Bonome, là tu as raconté brièvement l’histoire des Alpes. Mais ici ? »

Le chevalier : « Ici… Je vais prendre un schéma tiré d’un excellent site de géologie (http://www.geol-alp.com ). Il a été fait pour un autre massif mais s’applique bien à ce qu’il s’est passé ici. »

Max : « Ah oui… D’accord. Vous comprenez quelque chose vous ? »

Samuel : « Pas trop. »

Boris : « Rien du tout. »

Léo : « Juste un peu. »

Max : « Bonomou… Mon petit bonome… »

Le chevalier : « Comme l’a dit Samuel : ça va pas être facile l’Alpinologie 🙂 Les croix montrent le socle cristallin. On voit qu’il a été affecté par une grande faille en extension, après que le Trias se soit déposé. »

Max : « C’est quelle faille ? »

Le chevalier : « La faille de Chamonix qui borde le Massif des Aiguilles Rouges. Ensuite on voit bien que les blocs ont basculé. C’est marqué par les sédiments qui, bien qu’ils se soient déposés à l’horizontale, sont penchés. »

Léo : « Ça c’est pendant la distension. Même qu’on voit qu’elle s’est arrêtée au cours du jurassique. »

Max : « Comment tu sais ça toi ? »

Léo : « Les sédiments sont restés horizontaux et ils ont la même épaisseur partout. »

Max : « Ah oui 🙂 »

Samuel : « Il est fort cousin Léo. »

Le chevalier : « Ensuite il y a eu compression. »

Max : « Les couches sédimentaires ont été tout plissées. »

Le chevalier : « A ce qu’il paraît on peut les voir quelque part… »

Max : « ‘A ce qu’il paraît on peut les voir quelque part.’ Je déduis qu’on ira pas les voir. »

Le chevalier : « Bonne déduction 🙂 Ensuite un cisaillement horizontal a affecté l’ensemble… »

Max : « D’accord. Bien. Merci bonome. »

Le chevalier : « Puis-je conclure ? »

Max : « Tu peux. »

Le chevalier : « Je dirais donc, mais ce n’est pas le modèle le plus répandu, que le Massif du Mont-Blanc est un bloc basculé qui a été plissé en un vaste anticlinal avant de venir chevaucher l’hémi-graben de Chamonix. »

Léo : « Bonome, j’ai encore une question si tu veux bien. »

Le chevalier : « Je veux bien 🙂 »

Léo : « Elle est où la couverture du Massif du Mont-Blanc ? »

Le chevalier : « Bonne question Léo. Comme je vous l’ai déjà dit il en reste quelques placages en position stratigraphique normale. Mais il me semble que la majeure partie  se trouve plus à l’ouest. »

Max : « Plus à l’ouest ? Où ça plus à l’ouest ? »

Le chevalier : « J’ai peur de dire une erreur. Il me semble que c’est la nappe de Morcles. »

Max : « La nappe de Morcles ? C’est quoi ça ? »

Le chevalier : « Si je ne dis pas d’erreur c’était la couverture sédimentaire du Massif du Mont-Blanc. »

Samuel : « Et elle est où ? »

Le chevalier : « Là, derrière. »

Max : « Bonome ! »

Le chevalier : « Dans le Hauf-Giffre, de l’autre côté du Massif des Aiguilles Rouges. »

Max : « Tu es en train de dire qu’elle s’est décollée, qu’elle a traversé la vallée de Chamonix, a escaladé le Massif des Aiguilles Rouges puis est allée se poser sur le Haut Giffre ? »

Le chevalier : « Il me semble. »

Max : « Ben elle avait la bougeotte la couverture du Mont Blanc… »

Le chevalier : « Dites mes petizours, ne devions nous pas aller chercher le petit déjeuner pour nos hôtes ? »

Léo : « On y va bonome ! »

Samuel : « On se poche ! Viens cousin Boris ! »

Max : « Je vais avec Léo alors. Dis bonome, tu vas aller te caféiner au village ? »

Le chevalier : « C’est fort probable. »

Max : « Alors tu nous prendras un chocolat avec quatre pailles s’il te plaît. »

Le chevalier : « Un chocolat avec quatre pailles… Je vais encore passer pour un fou… »

Un peu plus tard…

Le chevalier : « Regardez un peu ça 🙂 »

Le Massif du Mont-Blanc

Max : « On est des petizours gâtés 🙂 »

Samuel : « Chevalier, je sais pas lequel c’est le Mont-Blanc… »

Le chevalier : « Je vais zoomer. D’abord le Mont-Blanc… Puis le Dôme du Goûter… Voilà… »

Le Mont-Blanc Le Dôme du Goûter

Max : « Il est pas très impressionnant le Mont-Blanc… »

Léo : « On dirait un gros dôme… »

Boris : « L’Aiguille du Midi est plus impressionnante… »

L’Aiguille du Midi

Max : « Pfff !!! Oulala ! Bonome, fais encore des fotos du Mont-Blanc. Avec le glacier des… C’est qui ce glacier déjà ? »

Le chevalier : « Le glacier des Bossons. Voilà Max. Tu vas mettre toutes ces fotos dans ton blog ? »

Max : « Je sais pas… »

Le Massif du Mont-Blanc et le glacier des Bossons

Le chevalier : « Zutalor ! Les tavernes sont encore fermées ! »

Max : « Ben oui… Je sais pas ce qu’il t’a pris de te lever aux aurores. »

Léo : « A 6h du matin… »

Le chevalier : « J’étais réveillé 🙂 Bon, faisons le tour du village. J’ai quelque chose à vous montrer… »

Max : « Où tu cavales comme ça ? »

Léo : « Il a dit qu’il voulait nous montrer quelque chose ! Tu écoutes un peu ? »

Max : « On va tourister ? Mais bonome, on est à la montagne ! Il faut aller inspecter ! Pas tourister ! »

Le chevalier : « Max, mon petitours, il n’est même pas encore 7 heures du matin ! Alors je vais montrer quelque chose à tes cousins. Puis nous irons à la taverne et ensuite nous retournerons au chalet pour que je me prépare. Et après : inspection ! »

Max : « Pourquoi tu vas montrer quelque chose à mes cousins ? »

Le chevalier : « Parce que ça n’a pas l’air de t’intéresser ! »

Max : « Ben si ! Bien sûr que je m’intéresse ! Alors toi ! »

Le chevalier : « Nous y voilà ! »

La statue

Max : « Oui, ben c’est une statue. »

Samuel : « Tu connais ces messieurs ? »

Léo : « Ce sont des amis à toi ? »

Max : « Tu allais à la taverne avec eux ? »

Boris : « C’est qui ? »

Le chevalier : « Bonne question Boris 🙂 »

Max : « ‘Bonne question Boris ?’ Et nos questions à nous ? Ce sont pas des bonnes questions nos questions à nous ? »

Le chevalier : « Si si ! Oulala ! Comme vous pouvez le lire sur le socle il s’agit d’Horace Benedict de Saussure (1740-1799). »

Max : « Oui on sait lire ! Et l’autre ? C’est qui ? »

Le chevalier : « C’est Jacques Balmat surnommé Mont-blanc. (1762-1834). »

Max : « Mais raconte bonome ! Qu’est ce qu’il montre à Chaussure Jacques Balmat ? »

Le chevalier : « Saussure Max ! Pas Chaussure ! Balmat montre le Mont-Blanc à Saussure. Une taverne vient d’ouvrir. Allons y ! Je vous raconterai l’histoire. »

Max : « On y va ! Mais tu oublies pas le chocolat avec quatre pailles. »

Un peu plus tard…

Max : « Huuuummm ! C’est bon le chocolat 🙂 »

Léo : « Tu peux raconter maintenant bonome. »

Le chevalier : « Horace Benedict de Saussure était un savant suisse qui s’adonnait à la botanique, la géologie, la glaciologie et à la physique. Mais je ne sais pas quelle branche. Il était passionné par le Mont-Blanc. Tellement passionné qu’il proposa une récompense à celui qui en réussirait le premier l’ascension. »

Samuel : « C’est Balmat qui a réussi ? »

Le chevalier : « Oui mon petitours. Le 8 Août 1786. Il était en compagnie du docteur Paccard. »

Boris : « Le 8 Août ? C’est l’anniversaire demain. »

Max : « Pour fêter ça demain on grimpe le Mont-Blanc ! »

Le chevalier : « Tu iras seul Maxou. Tu nous raconteras. »

Max : « Je vais pas tout seul moi ! On est une tribu ! Une tribu ça se sépare pas comme ça ! »

Samuel : « Chevalier, pourquoi Balmat montre le Mont-Blanc à monsieur Saussure ? »

Le chevalier : « Parce qu’il avait trouvé le passage ! Il le montre à Hubert Benedict de Saussure qui lui aussi réussira l’ascension du sommet le 3 Août 1787. »

Max : « Tout le monde grimpe le Mont-blanc et toi tu veux même pas y aller… »

Le chevalier : « Tout le monde ne grimpe pas le Mont-blanc Maxou et il doit y avoir beaucoup plus de gens qui renoncent en chemin que de gens qui arrivent au sommet. Sans parler des accidents et des morts. »

Léo : « Ça vaut pas la peine de mourir pour ça. »

Samuel : « Tu as d’autres choses à ajouter sur la statue chevalier ? »

Max : « Oulala ! C’est risqué comme question ça ! Bonome peut bavasser pendant des heures ! »

Le chevalier : « Bavasser ? Je bavasse moi ? »

Max : « Oups ! Gaffe… Non bonome. Tes exposés interminables et soporifiques sont toujours passionnants 🙂 »

Samuel : « C’est même pas possible d’être soporifique et passionnant ! »

Max : « Bonome y arrive très bien 🙂 »

Léo : « Dites, si on sait tout sur la statue, on pourrait aller prendre le petit-déjeuner avec nos hôtes et nous préparer. »

Max : « Bonne idée Léo ! »

Boris : « Je suis impatient d’aller inspecter les Alpes moi 🙂 »

Le chevalier : « Alors rentrons 🙂 »

Pendant le chemin du retour…

Max : « Bonome, ce sont les Aiguilles Rouges de ce côté ? »

Le chevalier : « C’est bien ce massif Maxou. Mais là c’est le Brévent. »

Le Brévent Le Brévent aussi

Max : « Il y a un téléphérique. On va téléphériquer nous ? »

Le chevalier : « Je pense. »

Léo : « On va aller au Brévent ? »

Le chevalier : « Si le temps le permet, j’aimerais bien. La vue sur le Massif du Mont-blanc est magnifique. Et il y a un restaurant panoramique qui devrait vous plaire. »

Max : « Il est spécialisé en chocolat ? »

Le chevalier : « 🙂 Non. Mais la terrasse est vissée à la paroi. »

Samuel : « Elle est suspendue dans le vide ? »

Le chevalier : « Oui petit Sam. »

Samuel : « Oulala ! Ça doit faire peur ! »

Le chevalier : « Pas tant que ça… Rentrons maintenant. »

Continuer la promenade

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