Les zoisos des marais

Léo : « Bonjour à tous ! »

Samuel : « Bonjour aussi 🙂 C’est encore cousin Léo qui vous accueille. Cousin Max veut encore mourir. »

Léo : « Nous avons fait une autre erreur. J’explique. Pour rédiger les pigeons-électroniques informant nos abonnés de la publication d’un nouvel article, nous dupliquons le précédent puis nous le modifions. Ça va plus vite que d’en créer un tout neuf. Mais ce pigeon-électronique s’intitule ‘Copie de …’ Cette fois nous avons oublié de corriger ce titre. »

Samuel : « Et cousin Max déprime et veut mourir. Il attend la mort tout au fond du lit sous les couvertures. Il refuse même le chocolat. »

Léo : « Vous y croyez à ça ? Maxou qui refuse du chocolat ? »

Max : « J’en veux bien un morceau. »

Léo : « Tu es là ? »

Samuel : « Tu es sorti du lit ? »

Max : « Même la mort veut pas de moi… Vous gravez un article ? »

Léo : « Les zoisos des marais. »

Max : « On va encore faire des tas d’erreurs et les fotos sont moches. On peut mourir d’une indigestion de chocolat ? »

Léo : « Il me semble que c’est possible si on en mange vraiment beaucoup. »

Max : « Alors je vais me chocolater. »

Samuel : « Il m’agace ! IL M’AGACE ! »

Léo : « Maxou, tu vas te retrouver au coin 🙂 »

Max : « M’en fiche si je peux continuer à manger du chocolat… »

Samuel : « Cousin Max tu cesses immédiatement ! Sinon tu es privé de chocolat jusqu’à ta véritable mort QUI DEVRAIT PAS TARDER SI TU CONTINUES À M’AGACER COMME ÇA ! »

Léo : « Oulala ! Petit Sam s’énerve 🙂 »

Max : « Il me crie dessus ! Ça alors ! »

Léo : « Tu le mérites. Bon, on grave ? »

Samuel : « On grave ET TOUS LES TROIS ! »

Léo : « Nous avions enregistré un direct-différé depuis le fontaine de la Rouillasse. On pourrait l’utiliser. »

Samuel : « D’accord. »

Les petizours avec Babbati

Max : « Bonjour à tous ! Nous sommes en direct-différé depuis la fontaine de la Rouillasse avec Babbati. »

Léo : « Bonjour Babbati. Comment vas-tu ? »

Babbati : « Je vais bien. »

Max : « Nous vous avons déjà parlé de la Fontaine de la Rouillasse. Elle est au milieu de nulle part mais elle est très belle. »

La Fontaine de la Rouillasse. L’existence d’un point d’eau en ce lieu est attestée depuis la période gallo-romaine. L’édifice actuel date de 1817. Au 17ème siècle, le surintendant Bégon recommande à ses concitoyens de boire l’eau de cette fontaine.
L’eau de ce fontaine est riche en fer. C’est une eau ferrugineuse. Ceci explique l’aspect rouillé bien visible. Le niveau est actuellement très bas et les petizours sont pas du tout d’accord pour consommer cette eau quoi qu’en dise le surintendant Bégon.

Samuel : « Elle offre un peu de fraîcheur en cette période de pic de chaleur. Je parle bien de pic de chaleur et non de canicule car il s’agit bel et bien d’un pic de chaleur. »

Léo : « Petit Sam, pourrais-tu expliquer la différence entre ces deux phénomènes ? »

Samuel : « Je peux. La canicule c’est quand la température est élevée pendant au moins trois jours mais surtout qu’elle reste quasiment constante pendant toute la période. Ça veut dire que la nuit, il fait aussi chaud que le jour. A un ou deux degré près. Et c’est très fatiguant parce qu’on dort mal. En ce moment, il y a un écart de presque 10°C entre le jour et la nuit. 38°C le jour, 28°C la nuit. Il fait très chaud mais c’est pas la canicule. C’est le pic de chaleur. »

Max : « Et on dort mal aussi. 28°C la nuit ! Et il y a pas vraiment de courants d’air… »

Léo : « Merci petit Sam pour cette précision. Ça changera rien aux mauvaises habitudes des zoms qui utilisent un mot pour un autre et qui s’étonnent après de pas se comprendre mais c’est bien d’avoir apporté cette précision… »

Max : « Et si nous en venions aux zoisos des marais ? »

Léo : « Nous sommes là pour ça 🙂 »

Samuel : « Commençons par quelques vues générales pour vous montrer où on voit des zoisos… »

L’un des bassins du Royaume des Chevaliers avec des tas de zoisos.
Le même bassin un peu plus tout zoomé. On y voit des grandes aigrettes, des garzettes, des spatules, des mouettes, des chevaliers arlequins…
Une foto qui se voulait une foto d’avocette en vol. C’est pas très réussi. Par contre, un zoiso est passé par là. Il est au centre de la foto. Bonome suppose que c’est un œdicnème criard 🙂 Léo aussi. C’est en cours de vérification auprès d’un expert ornitho 🙂

Max : « Là c’est le Royaume des Chevaliers. Le secteur c’est un peu partout comme ça ou presque. Il y a des canaux, des bassins et des prairies. Ici, c’est un vaste polder. »

Samuel : « Et ça fait du bien de prendre un bon polder 🙂 »

Max : « Oh la saproblague ! Un polder à la place d’un bol d’air ! Rholala ! »

Léo : « Bravo petit Sam ! Bravo ! »

Samuel : « 🙂 Un polder c’est quand la terre a été gagnée artificiellement sur la mer. Ici, ce sont les hollandais qui sont venus le faire. Les hollandais sont les grands spécialistes des polders. Un quart de leur pays a été gagné sur la mer. Pour faire un polder il faut évacuer l’eau. C’est pour ça qu’il y a des moulins aux Pays-Bas. Ils actionnent des vis sans fin qui rejettent l’eau de l’autre côté des digues. »

Max : « Je comprends pourquoi il y a une Auberge des Flandres à l’entrée des marais maintenant. »

Samuel : « C’est à cause des hollandais qui sont venus poldériser. »

Max : « Mais j’y pense… Bonome m’avait expliqué que la mer avait reculé d’elle même. Bonome ! BOOOÔÔÔNOOOOOME ! »

Le chevalier : « Oui Max. »

Max : « Bonome, mon cher petit bonome que j’aime de tout mon cœur… »

Le chevalier : « Oui Max ? »

Max : « Il me semble que tu m’as expliqué que la Charmante Petite Ville est plus un port parce que la mer a reculé toute seule à cause que le flot est plus puissant que le jusant. C’est bien ça ? »

Le chevalier : « Il me semble avoir dit cela, en effet. »

Max : « D’accord. Et là petit Sam nous dit que ce sont les hollandais qui sont venus poldériser la région. Aurais-tu dit des erreurs ? »

Le chevalier : « Zutalor ! J’ai dit des erreurs ! Je vais aller tout au fond de mon lit pour me chocolater en attendant la mort. J’ai honte et je veux mourir. »

Léo : « 😀 »

Max (à Léo) : « Et toi tu rigoles ! »

Léo : « Ça m’amuse. Il se moque grave de toi là 🙂 »

Max : « D’accord. Je vois. Mon blog est truffé d’erreurs et ça t’amuse… »

Léo : « Max, nous avons gravé environ 400 articles alors ça me paraît inévitable qu’il y ait des erreurs. Nous sommes en train de tout corriger. »

Max : « Oui. Et nous avançons pas… »

Léo : « Max… Comment dire ? Tu te rends compte de tout ce que tu entreprends ? Ton blog, le cahier de ton blog, la correction des anciens articles avec des modifications de mise en page et maintenant tu veux qu’on se lance dans la Faune de Max qu’on passe nos journées à trier des fotos et à identifier des bestioles ! »

Samuel : « On va devoir tout comprendre la classification du vivant en sachant tout justifier ! »

Léo : « Et en plus on va inspecter un jour sur deux et il faut bidouiller les fotos qui justifient nos obs que tu veux absolument publier à chaque fois. »

Samuel : « C’est un peu normal qu’on avance pas ! »

Léo : « Surtout que tu es maître-assistant à la schola et que nous on joue à être tes élèves pour ton autre site ! »

Max : « Je vous en demande trop ? »

Léo : « Non. C’est intéressant tout ça. Moi aussi j’ai envie de travailler à la Faune de Max. Mais avec tout ça il faut pas déplorer de pas avancer. »

Samuel : « Surtout qu’on avance bien je trouve. Ça se structure dans nos têtes. On commence à voir comment on va faire la Faune de Max. »

Max : « J’ai une idée. »

Léo : « Nous t’écoutons. »

Max : « Il faut être lucide. On sait plus trop quoi dire dans nos bulletins d’informations. Je propose qu’on arrête. »

Samuel : « On fait plus ? »

Max : « On se contente d’un bulletin d’informations mensuel avec les événements les plus marquants et quelques jolies fotos dans une galerie. Comme ça on gagne du temps. Après tout c’est ce que nous allons faire pour le mois d’Août. »

Léo : « Nous avons prévu un seul bulletin sur l’actualité du Grand Étang et du Petit Royaume Sauvage. »

Samuel : « Et sans faire l’Arthropodologie qu’on garde pour la Faune de Max. »

Léo : « On a vu plein d’Hétérocères 🙂 »

Max : « Ben voilà ! On garde ce principe. Comme ça nous aurons moins de travail. Vous êtes d’accord ? »

Léo : « Moi ça me va. Petit Sam ? »

Samuel : « Moi aussi. Mais on a déjà dit ça. Souvenez-vous que nous avions décidé de faire des bulletins d’informations pour graver moins d’articles. »

Max : « Oui. On s’est emballés 🙂 C’est parce qu’on avait pas pensé aux galeries pour les chouettes fotos qu’on voulait mettre quand même. Cette fois on se tient vraiment à notre décision. Sauf si on découvre un nouveau Royaume ou qu’on part quelque part pendant des vacances. »

Samuel : « Dans ces conditions je suis d’accord. »

Max : « Léo ? »

Léo : « Moi aussi. »

Max : « D’accord. Nous pouvons revenir à nos zoisos des marais de Charentmaritimie. »

Léo : « Marais qui a été gagné sur la mer par polderisation grâce aux hollandais. Les bassins sont pas toujours aussi profonds et nombreux qu’au Royaume des Chevaliers. »

Samuel : « Parfois il y a qu’une fine pellicule d’eau. Comme là… »

Max : « Bien, il est temps de commencer à présenter les zoios. Qui commence ? »

Léo : « Le vanneau huppé 🙂 Il y en a beaucoup mais on pense pas à les fotoer. Sauf là. »

Des vanneaux huppés (Vanellus vanellus, Charadriidés) et un combattant varié (Philomachus pugnax, Scolopacidés)

Samuel : « C’est pourtant un bien beau zoiso le vanneau. »

Max : « Oui. Nous le négligeons trop. »

Léo : « Il faut dire qu’il y en a beaucoup à voir de zoisos. Il y a les chevaliers par exemple. Commençons par le guignette. On le connaît bien lui. »

Chevalier guignette (Actitis hypoleucos, Scolopacidés)

Chevalier guignette (Actitis hypoleucos, Scolopacidés)

Samuel : « Il y en a un peu partout mais ils sont jamais nombreux. C’est rare de voir des rassemblements de chevaliers guignettes. »

Max : « J’en ai déjà vu il y a longtemps au Grand Étang. Un soir, au coucher du soleil. Ils sont arrivés tous ensemble. Il y en avait environ 25. Ils ont fait sa toilette puis se sont endormis la tête sous l’aile. »

Léo : « Ça confirme ce qu’a dit petit Sam. C’est rare de voir des rassemblements de guignettes. »

Samuel : « Observez bien le guignette. »

Chevalier guignette (Actitis hypoleucos, Scolopacidés)

Samuel : « Vous avez vu le blanc qui remonte en avant de l’aile ? Certains parlent de virgule blanche mais j’aime pas. C’est pas une virgule. Il y a du tout blanc sous l’aile. Ce blanc est un bon critère d’identification du guignette. En plus de son habitude à agiter l’arrière du corps de haut en bas tout le temps. Nous, on le reconnaît de loin maintenant mais il faut quand même faire attention parce qu’on peut se faire surprendre par un chevalier culblanc, comme celui-ci. »

Chevalier culblanc (Tringa ochropus, Scolopacidés)

Chevalier culblanc (Tringa ochropus, Scolopacidés)

Max : « C’est tout ce qu’on a comme fotos ? Je pensais qu’il y avait plus que ça. »

Léo : « Ben non 🙂 Vous voyez que le gris tacheté de blanc du cou et du haut du plastron va bien jusqu’au dos et aux ailes. Il y a pas le blanc qui remonte devant l’aile. »

Samuel : « Et puis le culblanc est plus grand, plus massif que le guignette. »

Max : « Il est aussi moins agité. »

Léo : « Il y a aussi le chevalier ouaf-ouaf. »

Max : « C’est le chevalier aboyeur 🙂 »

Samuel : « La confusion avec les deux précédents est possible. Alors observons bien. »

Chevalier aboyeur ou chevalier ouaf-ouaf (Tringa nebularia, Scolopacidés)

Chevalier aboyeur ou chevalier ouaf-ouaf (Tringa nebularia, Scolopacidés)

Samuel : « La première chose qui me saute aux yeux est que le ouaf-ouaf est plus élancé, plus grand et plus fin. Mais ça se voit pas quand il est tout seul surtout quand on a pas l’habitude. Ensuite, vous remarquerez que son plumage est moins uniforme. Il est gris certes mais on distingue des tas de plumes blanches. Et puis de dos, il a l’air bien peigné vers l’arrière et ça fait comme une ligne le long de l’axe du corps. »

Max : « Tu oublies le bec légèrement retroussé vers le haut. »

Samuel : « J’oublie rien du tout ! Je l’aurais le dire si tu m’avais pas interrompu ! »

Léo : « Avec tout cela, vous devriez reconnaître le chevalier ouaf-ouaf. »

Chevalier aboyeur ou chevalier ouaf-ouaf (Tringa nebularia, Scolopacidés)

Max : « Nous pouvons passer au chevalier sylvain. Sylvain c’est pas son prénom 🙂 »

Léo : « C’est son espèce 🙂 »

Samuel : « Nous aurions pu en parler juste après le culblanc parce qu’il lui ressemble un peu. »

Léo : « Il ressemble également au ouaf-ouaf. »

Max : « Les chevaliers se ressemblent un peu tous. C’est pour ça qu’ils ont le même nom de genre : Tringa. »

Samuel : « Observons un peu le chevalier sylvain. »

Chevalier sylvain (Tringa glareola, Scolopacidés)

Chevalier sylvain (Tringa glareola, Scolopacidés)

Max : « Il est également plus élancé que le culblanc. Mais surtout, il est beaucoup plus tacheté de blanc. Et puis son gris tire un peu vers le brun. »

Léo : « Voilà pour ces quatre premières espèces de chevalier : guignette, culblanc, sylvain et ouaf-ouaf. »

Max : « Il y en a deux autres assez courantes ici. »

Samuel : « Elles ont les pattes rouges, contrairement aux espèces précédentes. »

Léo : « Ces deux espèces sont le chevalier gambette et le chevalier arlequin. Les voici. »

Chevalier gambette (Tringa totanus, Scolopacidés)

Chevalier gambette (Tringa totanus, Scolopacidés)
Chevalier arlequin (Tringa erythropus, Scolopacidés)

Léo : « Notons que ce chevalier arlequin est en train de muer. Il passe du plumage nuptial au plumage internuptial. »

Samuel : « C’est la mue postnuptiale. »

Max : « A mes débuts d’ornithologue, j’avais du mal à les distinguer alors bonome m’a expliqué que le bec de l’arlequin est plus long et plus fin que celui du gambette et qu’il est crochu au bout. »

Léo : « Sur les fotos suivantes, il y a trois individus et trois plumages différents. C’est déroutant. »

Chevalier arlequin (Tringa erythropus, Scolopacidés)

Chevalier arlequin (Tringa erythropus, Scolopacidés)

Samuel : « Celui tout à gauche est en mue postnuptiale. Celui du milieu est en internuptial. Le troisième me chiffonne. J’hypothèse que c’est un juvénile en dernière mue. Ou alors c’est un internuptial tout ébouriffé. »

Léo : « Nous voulions juste vous montrer qu’il faut pas se laisser impressionner. Un arlequin est un arlequin et puis c’est tout. »

Max : « Le plus souvent les arlequins sont en groupe. »

Chevalier arlequin (Tringa erythropus, Scolopacidés)

Léo : « Là, il y en dix mais ils peuvent se compter par centaines voire par milliers. »

Max : « Bonome m’a dit que le Royaume des Chevaliers est le site où il y a les plus grands rassemblement hivernaux de France mais c’est peut-être une erreur. »

Samuel : « A mon avis il parlait plutôt de l’ensemble de la RNMO. »

Max : « Toute la réserve ? Ah bah là c’est sûr ! »

Léo : « Voilà pour les chevaliers. Nous venons de vous en présenter six espèces. »

Max : « On a les six espèces ?! C’est le Chevaliers-Challenge alors ! »

Samuel : « Ben non. Le Chevaliers-Challenge est réussi uniquement si on voit les six la même journée. Même que normalement, ça doit être dans le même Royaume le même jour. »

Léo : « Unité de temps et de lieu 🙂 »

Max : « Pas de Chevaliers-Challenge alors… »

Un petit quizz sur les chevaliers : ici

Léo : « Il y a une autre espèce proche, toujours dans la famille des Scolopacidés. Il s’agit du combattant varié. Je sais pas pourquoi il est parfois appelé chevalier combattant. »

Samuel : « C’est mieux de l’appeler Philomachus pugnax comme ça on est sûr de pas dire d’erreur. »

Max : « Ce sont eux 🙂 »

Combattants variés (Philomachus pugnax, Scolopacidés)

Léo : «Ils sont aussi sont en mue post-nuptiale. »

Max : « Pas tous. Eux le sont pas. »

Combattants variés (Philomachus pugnax, Scolopacidés)

Léo : « Max, tu te souviens que ce zoiso énervait bonome ? »

Max : « Ouiii 🙂 C’était il y a loooongtemps ! Avant ton arrivée 🙂 Bonome arrivait pas à l’identifier parce qu’il savait pas qu’il y en avait en Charentmaritimie. Il pensait qu’il s’observait qu’au nord de l’Europe. Et c’est toi qui as identifié le zoiso. Si je me souviens bien, c’est le jour où j’avais envie d’aller inspecter seul avec bonome et que tu es resté tout seul dans la cabane avec mon blog et du chocolat. »

Léo : « J’étais tellement intéressé par ce que je lisais que j’ai même pas mangé le chocolat 🙂 »

Max : « Bougez pas ! Je vais en chercher… Voilà ! »

Samuel : « On va pas se goinfrer pendant notre bulletin d’information ! »

Max : « Petit Sam, personne nous lit. On s’en fiche de se goinfrer ou pas. Et puis on est pas à l’image. »

Léo : « 🙂 On termine avec les Scolopacidés ? »

Samuel : « Ça va être vite fait. Il reste uniquement les barges. »

Léo : « Uniquement les barges à queue noire. »

Max : « Et les barges rousses ? »

Léo : « Max, tu as fais une fausse manip et tu as supprimé le dossier de cette inspection. »

Max : « On l’a plus du tout ? »

Samuel : « On a plus le dossier de la sortie mais les fotos des barges rousses sont dans le dossier ‘Scolopacidés Limosa lapponica (Barge rousse)’. »

Max : « Bravo petit Sam ! Alors… Les barges à queue noire en vol… »

Barges à queue noire en vol. Notez la barre alaire blanche (Limosa limosa, Scolopacidés)

Léo : « On les reconnaît à la silhouette mais surtout à la barre blanche sur l’aile en vol. Ça évite de confuser avec la barge rousse. »

Max : « Passons aux barges rousses… »

Barges rousses (Limosa lapponica, Scolopacidés)

Barges rousses (Limosa lapponica, Scolopacidés)

Léo : « Ce sont bien des barges rousses. Il faut faire attention parce qu’en plumage nuptial la barge à queue noire a le cou roux. Mais là, on voit bien que le roux se prolonge du cou au ventre jusqu’en arrière des pattes. »

Samuel : « De près on pourrait voir que le bec est légèrement incurvé vers le haut mais là… »

Max : « Ben voilà 🙂 »

Léo : « Vous savez en gros ce qu’on trouve dans les marais d’ici. »

Samuel : « Des Ardéidés, des Threskiorniithidés, des Récurvirostridés, des Scolopacidés, des Charadriidés… »

Max : « Comme Charadriidés il y a le petit gravelot mais on a pas de belles fotos. On en a pas vu souvent. Quelques uns comme ça… »

Léo : « De mémoire nous en avons vu qu’un seul du côté des Écluses. »

Samuel : « Je confirme. »

Max : « On a pas envie de parler des Ansériformes. On en a pas vu assez. Des cygnes tuberculés il y en a un peu partout. Nous avons également croisé quelques tadornes de belon et des colverts mais rien d’autre. »

Léo : « Dans le Marais, il y a également Martin. Cette fois, on en a vu partout. Mais il est venu nous voir une seule fois. »

Max : « Martin il est occupé. Je rappelle que lorsque ses petits commencent à grandir, il va creuser un autre terrier et il fait une autre couvée dont il s’occupe pendant que Martine termine de s’occuper de la précédente. Ils peuvent enchaîner trois ou quatre couvées pendant la bonne saison alors il a pas que ça à faire que de venir discuter avec nous ! »

Samuel : « Il est quand même venu 🙂 »

Martin (Alcedo atthis, Alcédinidés)

Martin (Alcedo atthis, Alcédinidés)

Martin (Alcedo atthis, Alcédinidés)

Martin (Alcedo atthis, Alcédinidés)

Max : « C’est notre ami Martin 🙂 »

Léo : « Il va bien 🙂 »

Samuel : « Dans le Marais il y a également des passereaux. »

Max : « Je propose que nous nous retrouvions dans l’article suivant pour vous en parler. »

Léo : « Bonne idée ! »

Samuel : « Je me prépare ! A tout de suite ! »

Ce graphique vous donne le plan de la Charmante Petite Ville qui est un peu le centre du Marais.

Continuer la promenade

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