Max : « Amis lecteurs bonjour ! »
Samuel et Léo : « Bonjour aussi 🙂 »
Léo : « Nous sommes en direct-différé depuis la Charentmaritimie. »
Samuel : « En très différé, oulala ! »
Max : « Euh… Effectivement… Mais c’est pas notre faute ! On a beaucoup inspecté et on a pas eu le temps de graver les bulletins d’informations le soir. »
Léo : « Du coup, on va regrouper quelques inspections. »
Samuel : « Comme celles de la Réserve Naturelle… »
Max : « Oui, on y passe souvent. D’ailleurs nous allons commencer par ça. Mais comme on avait pas prévu, on a pas de fotos des paysages. Allez voir dans les anciens articles 🙂 »
Léo : « Parlons un peu de cette réserve naturelle. Il s’agit de la fameuse Réserve Naturelle de Moëze-Oléron. RNMO pour les intimes 🙂 »
Max : « Pour la trouver, c’est pas difficile, il vous suffit d’aller entre Moëze et Oléron. »
Samuel : « Entre Moëze et Oléron c’est la mer cousin Max. Tu veux faire ploufer nos lecteurs ? »
Léo : « Tu veux qu’ils se noient ? »
Max : « Pfff !!! Je les renseigne moi ! Bon, allez à Moëze c’est plus simple. »
Léo : « C’est peut-être le moment de préciser qu’on peut pas aller dans la réserve. »
Max : « Ben non ! C’est le principe d’une réserve Léo ! L’accès est réservé aux gens autorisés. Et aux zanimos 🙂 »
Samuel : « Là, même la plage est interdite ! »
Léo : « C’est parce que la réserve a une partie continentale, une partie marine et qu’elle se prolonge sur l’Île d’O. »
Max : « Nous, on connaît bien les abords de la partie continentale. Et c’est ce qu’on va vous faire visiter aujourd’hui. Disons que nous sommes le 22 juillet de l’an VI. »
Samuel : « Commençons par le nord. Il faut vous arrêter à la Ferme de Plaisance. »
Léo : « Il y a un Pôle Nature avec des gentils bénévoles de la LPO pour vous accueillir. Souvent il y a des expositions aussi. »
Max : « Le problème des bénévoles c’est qu’ils sont pas de la région alors ils peuvent pas vous dire où aller aux zoisos. Même que bonome a demandé à l’un d’eux et ça c’est fini par que c’était bonome qui expliquait au bénévole… »
Léo : « Oui Maxou. Bon, de la Ferme de Plaisance vous avez le choix entre plusieurs sentiers. Il y a le Sentier des Polders, le Sentier des Lais de Mer et le Sentier de la Sablière. »
Samuel : « Les Lais de Mer c’est pas toujours terrible. »
Le Sentier des Polders…
Max : « On va commencer par le Sentier des Polders. C’est le chemin de l’Observatoire. Il faut bien rester sur les chemins parce que c’est la Réserve, là ! »
Léo : « Ayez pas peur des moutons. Ils sont gentils les moutons 🙂 »
Samuel : « Sur ce chemin, c’est pas tous les jours qu’on voit des zoisos. Il faut de la chance. »
Max : « Là, on a eu un peu de chance. Dans le premier bassin il y avait des chevaliers. Mais des chevaliers Scolopacidés, pas des chevaliers comme bonome 🙂 »
Léo : « Tu te lasseras jamais de cette blague Max ? »
Max : « Non, jamais 🙂 »
Samuel : « 🙂 Il y avait quelques chevaliers gambettes… »
Léo : « Et un guignette, mais la foto est pas terrible. On en mettra d’autres plus tard. »
Max : « Deux petits gravelots se baladaient là aussi. »
Samuel : « Ensuite il faut avancer vers l’Observatoire. En cheminant sur les chemins vous pourrez voir des aigrettes garzettes, des cygnes tuberculés, des bergeronnettes… »
Léo : « Comme cette bergeronnette grise. »
Max : « Des linottes, des bruants des roseaux, des traquets motteux… »
Léo : « Des Laridés aussi. »
Max : « Mais le plus souvent on voit rien du tout. »
Samuel : « On entend des alouettes des champs souvent. »
Max : « Mais on les voit pas… »
Léo : « Signalons qu’un ou plusieurs chevaliers stagnatiles ont été observés durant notre séjour. »
Max : « Mais on les a pas vus. Tant pis. »
Samuel : « Après avoir observé du rien du tout pendant quelques minutes vous arriverez à l’Observatoire. »
Max : « Bon, là il arrive aussi que le rien du tout soit à l’honneur. »
Léo : « Mais c’était pas le cas quand nous y sommes allés. »
Max : « Qu’avons-nous vu ? »
Samuel : « Des zoisos tout mélangés ! »
Léo : « Avec une dominante de mouettes qui rigolent 🙂 »
Max : « Regardons un peu ça… »
Léo : « Là, il y a un chevalier gambette qui se repose et un tadorne de Belon. »
Samuel : « Et il y avait des barges noires ! »
Max : « Et surtout des spatules blanches ! »
Léo : « On les a observées un petit moment. »
Max : « Bonome a fait le guide 🙂 Il entendait deux charmantes dames parler des zoisos alors il s’est permis de les corriger. ‘Si je peux me permettre, ce sont des barges à queue noire, pas des bécassines des marais’. »
Samuel : « Et après il a tout expliqué la réserve 🙂 »
Max : « Voilà pour ce sentier. C’est pas le mieux pour observer des zoisos… »
Léo : « C’est pour ça qu’il faut commencer par là. Ou alors vous y allez à la fin de votre promenade si vous avez pas envie de rentrer 🙂 »
Max : « Ensuite vous retournez à la Ferme de Plaisance. A la ferme il y a des tas de moineaux domestiques et des pigeons bisets. »
Léo : « Prenez le temps d’observer les moineaux. Ce sont des beaux zoisos les moineaux. Il faut pas les négliger. »
Samuel : « Ensuite c’est parti pour le Sentier des Sablières ! »
Le sentier des Sablières…
Max : « C’est le Petit Royaume des Passereaux. »
Léo : « On peut y voir des passereaux. Mais il faut être très attentif. »
Samuel : « Pendant ce séjour on en a pas vu énormément. Nous signalerons cet hypolaïs polyglotte. »
Max : « Et les chardonnerets rigolos. En ce moment il y a des petits 🙂 »
Léo : « Si vous aimez les Lépidoptères vous pourrez en observer quelques uns ici. »
Max : « On a pas fait la Lépidoptérologie, nous. C’est parce que le premier jour, dans le petit ru, bonome a vu un triton. On le voyait pas bien du tout. Mais après, à chaque fois qu’on y retournait, il voulait le revoir. »
Samuel : « Mais avec la canicule, il s’est asséché le petit ru. »
Léo : « Les écrevisses étaient bien embêtées. »
Max : « On a vu une écrevisse rouge de Louisiane toute morte. »
Léo : « Et une autre vivante mais plus tard. »
Max : « Bonome a réalisé le film naturaliste le moins intéressant au monde ! Il faut qu’on vous le montre ! »
Léo : « Il se passe rien. »
Samuel : « Une écrevisse rouge de Louisiane marche. »
Max : « Et puis c’est tout 🙂 »
Léo : « C’est pas avec ce film qu’il aura une récompense notre superbonome 🙂 »
Max : « Revenons aux écrevisses. Ce qui nous a chiffonnés, c’est d’observer une autre espèce au même endroit. »
Samuel : « On suppose que c’est une écrevisse américaine. »
Max : « On l’a observée de loin et c’est compliqué les écrevisses alors on est pas sûrs. »
Léo : « Quand il y a de l’eau ici, vous pouvez apercevoir des grenouilles ou des crapauds. »
Max : « Là, on les a vus plus loin. »
Samuel : « Soyez très discrets sur le chemin. Il y a des tas de lézards qui prennent le soleil et qui se sauvent dès qu’ils vous aperçoivent. »
Max : « Il y a des lézards des murailles et des lézards à deux raies. »
Samuel : « En arrivant près de la mare il y a un autre petit ru. Soyez très vigilants. »
Max : « Faites les fantôôômes 🙂 »
Léo : « Sur votre gauche, il y aura Martin 🙂 »
Max : « Mais il va se sauver et vous le verrez à peine 🙂 »
Samuel : « C’est un rituel quand on passe là. Bonome furtive, Martin se sauve et bonome ronchonne parce qu’il a encore raté Martin 🙂 »
Léo : « Au moins une fois sur deux 🙂 »
Max : « Il vous restera à observer les grenouilles vertes indéterminées. »
Léo : « Bonome, il voudrait voir une salamandre tachetée. »
Max : « Il en a jamais vu. »
Samuel : « On aimerait en trouver pour lui… »
Max : « Bon, vous avez observé les grenouilles vertes indéterminées ? On peut avancer ? »
Léo : « Nous arrivons à la mare. Lieu-dit : Sablière du Mornay (N). »
La Sablière du Mornay (N)…
Max : « On vous le dit comme ça c’est plus facile pour publier vos observations dans Faune 17 🙂 »
Samuel : « Avant de commencer l’inspection de la mare, jetez un œil sous le grand arbre à votre gauche… Vous voyez ? »
Léo : « Normalement vous devriez observer des fientes et des pelotes de régurgitation de rapaces. »
Max : « De rapaces ? Tu es sûr ? Celle-là aussi ? »
Samuel : « Vous avez reconnu Babatti ? Il est venu avec nous parfois. »
Max : « On a bien rigolé 🙂 »
Léo : « Si vous observez bien cette pelote, vous verrez qu’elle est presque entièrement constituée de morceaux de carapace d’écrevisses. »
Max : « C’est pour cette raison que je me demande si c’est bien une pelote de rapace… »
Samuel : « C’est peut-être une pelote de bihoreau ! On en a dérangé à chaque fois qu’on est venus ! »
Léo : « Hypothèse intéressante petit Sam ! »
Max : « C’est vrai qu’on les a dérangés. Mais on a pas fait exprès ! On leur dit qu’ils peuvent rester et qu’on veut pas les embêter. Mais ils se sauvent quand même. »
Samuel : « Le premier jour il y avait deux adultes et un juvénile et la fois suivante uniquement un juvénile. »
Léo : « On vous montre un juvénile en vol. »
Samuel : « Le bihoreau gris est un très beau zoiso. »
Max : « On l’aime beaucoup nous. »
Léo : « Mais on aime tous les zoisos. »
Max : « Tous les zoisos c’est notre préféré 🙂 »
Samuel : « Si vous restez un moment au bord de la mare, et que vous avez un peu de chance, vous verrez Martin. »
Max : « Nous, il est venu nous voir ! »
Léo : « La chaaance ! »
Samuel : « Là c’est Martine. On le sait à cause qu’elle a un peu de orange sous la base du bec. »
Léo : « Elle est belle Martine 🙂 »
Max : « Martin est venu lui aussi. »
Léo : « Il y a un couple très actif. On suppose qu’ils ont des petits. »
Max : « Leur terrier est quelque part dans le coin nord-ouest de la mare. »
Samuel : « Mais on l’a pas vu. »
Léo : « C’est à cause de leur va-et-vient permanent qu’on suppose ça. »
Max : « Sinon vous pourrez observer quelques zoisos plus classiques pour la région comme les hypolaïs polyglottes. »
Léo : « Ou les pouillots. »
Max : « Et des tourterelles des bois. Il y en a un peu partout en ce moment. Mais il faut en profiter elles restent pas longtemps en Europe. »
Léo : « C’est bizarre quand même les migrateurs. Ils habitent tout là-bas et viennent ici faire leurs petits. »
Max : « Ils devraient faire leurs petits là-bas. Ça leur faciliterait la vie. »
Samuel : « Oui, mais on les verrait pas ! »
Léo : « Encore une fois tu as raison petit Sam 🙂 »
Max : « Toi aussi Léo. C’est bizarre quand même les migrateurs… »
Léo : « Revenons à la mare. Souvent, on y entend des bouscarles de Cetti. »
Samuel : « Leur chant est facilement identifiable. Cousin Léo, démonstration ! »
Max : « Elles sont énervantes les bouscarles ! On les entend mais on les voit pas ! »
Samuel : « Sauf là ! Regardez ! »
Léo : « Elle cherchait du manger au bord de l’eau. »
Max : « C’était pas facile de la suivre avec le gros zoom. »
Samuel : « Mais bonome a réussi ! Il est fort bonome 🙂 »
Max : « Et il ronchonne parce qu’il fait pas des belles fotos. Là, il trouve que toutes ses fotos des vacances en Charentmaritimie sont pas belles. »
Léo : « Laissons le ronchonner dans son coin… »
Samuel : « On voudrait vous parler d’un Onçépahidé… »
Max : « Le voilà… »
Léo : « On sait pas qui c’est ce zoiso. »
Max : « Léo suppose que c’est une locustelle, n’est ce pas Léo ? »
Léo : « Ben… Je sais pas trop. Je vois pas qui d’autre ça peut être. Mais une locustelle… Je sais pas. »
Max : « Et le monsieur de Faune 17 a pas répondu à notre demande d’identification ! »
Samuel : « Celui des rapaces a pas répondu non plus… »
Max : « Les rapaces on vous expliquera plus tard. Bon, si vous avez une hypothèse pour ce Onçépahidé… »
Samuel : « Heu… Les rapaces on va en parler maintenant ! J’ai trouvé une belle plume moi ! »
Léo : « Présente là petit Sam. »
Samuel : « D’après notre spécialiste en tout – c’est bonome – ce serait une plume d’effraie des clochers. »
Max : « On l’appelle parfois la chouette effraie. »
Léo : « De son petit nom Tyto alba, Strigidés. »
Max : « Mais on en reparlera 🙂 Pour le moment terminons l’inspection de cette mare par une belle surprise. »
Léo : « Un bien beau zoiso 🙂 »
Samuel : « Il est passé là, puis là, ensuite par là, puis de ce côté et ensuite il est allé là-bas. Puis on l’a plus revu. »
Léo : « C’est pour le revoir qu’on revenait presque tous les jours. »
Max : « Parce que bonome avait pas réussi à le fotoer. Regardez ça… »
Max : « Ben oui ! Ben voilà ! Alors on voit un loriot d’Europe pour la première fois de toute notre vie et voilà la foto ! Bah bravo bonome ! Pfff !!! »
Léo : « N’empêche qu’on le reconnaît quand même ! »
Max : « Une tache jaune avec du noir… Oui, c’est un loriot mâle adulte. »
Samuel : « Et on l’a vu quand même ! »
Max : « Et nos lecteurs ? Vous pensez à nos lecteurs ? »
Léo : « Un petitours à casquette que je connais bien dirait quelque chose comme : ‘Chers lecteurs, si vous voulez bien voir un loriot d’Europe, trouvez-en un vous-mêmes !’ »
Max : « Il dirait ça le petitours à casquette ? »
Samuel : « Oui et ce serait rigolo 🙂 »
Max : « Et vous l’aimez bien ce petitours à casquette ? »
Samuel : « C’est notre cousin préféré 🙂 »
Max : « Alors, chers lecteurs, si vous voulez bien voir un loriot d’Europe, trouvez-en un vous-mêmes ! »
Samuel : « Bravo cousin Max ! Bravo ! »
Léo : « Ces belles paroles concluent notre inspection de la mare nord. Il y a évidemment des tas d’autres zoisos à voir ! »
Max : « A vous de les trouver 🙂 »
Léo : « Puisque vous êtes là, autant continuer. Traversez la route et vous arriverez vite à la Sablière du Mornay (S). »
Sablière du Mornay (S)…
Max : « Nous, on a eu une belle surprise en traversant la route. »
Léo : « Un écureuil roux ! »
Samuel : « Il courait vers nous. »
Max : « Bonome y croyait pas ! Sinon il aurait filmé ! »
Léo : « Il a juste eu le temps de faire quelques fotos. »
Samuel : « Puis l’écureuil s’est dit qu’il pouvait pas continuer vers nous sinon il devrait monter sur bonome ! »
Max : « Il était à deux mètres à peine ! »
Léo : « Alors il s’est caché dans les fourrés. Mais on sait bien qu’il nous observait 🙂 »
Max : « Et puis on a vu une pie-grièche écorcheur. Il y en a quelques unes ça et là… »
Léo : « La foto est un peu floue. Le premier jour on se demandait si elles étaient pas carrément floues les pie-grièches de Charentmaritimie. Vous comprendrez pourquoi plus tard… »
Max : « La Sablière du Mornay (S) c’est le Royaume des Aigrettes garzettes. Il y en a parfois une trentaine. »
Samuel : « Mais elles se sauvent toujours quand on arrive… »
Max : « Même qu’il y en a une qui nous a laissé un message… »
Léo : « Je crois qu’on les fait ch… »
Max : « Ben… »
Samuel : « C’est pas très poli comme message… »
Max : « Dans ce petit Royaume, on a surtout vu des zoisos s’envoler… »
Léo : « Comme les huppes fasciées… »
Samuel : « On en a pas vu beaucoup pendant le séjour. »
Max : « D’après nos informateurs elles sont peu nombreuses cette année… »
Léo : « Martin vient parfois ici aussi. »
Max : « Beaucoup de zoisos viennent boire ici. »
Samuel : « Ou faire sa toilette. »
Léo : « Oui petit Sam 🙂 »
Max : « Ici aussi il y a des écrevisses. On le sait parce qu’on a trouvé celle-ci. »
Samuel : « Elle était toute morte. »
Léo : « Du coup, on a pu l’étudier attentivement. »
Max : « Bonome dit que c’est une écrevisse américaine. Mais je me souviens plus pourquoi. »
Léo : « On peut pas tout savoir 🙂 »
Samuel : « Je crois qu’on a tout dit sur la Sablière du Mornay sud… »
Max : « Un petit ajout : si vous y allez en hiver, il est possible que y voyiez un butor étoilé. »
Léo : « Ça peut arriver. »
Samuel : « Mais seulement l’hiver. »
Max : « Bien, si vous avez encore le courage nous allons continuer dans cet article. »
Léo : « On fait tout en un seul article ? »
Max : « Bonome le fait en marchant. Nos lecteurs peuvent le faire en lisant 🙂 »
Samuel : « C’est moins fatiguant 🙂 »
Léo : « D’accord. »
Max : « Là, vous avez le choix : soit vous prenez la Route des Tannes à pieds ou alors vous retournez à votre monture et vous chevauchez le long de la route des Tannes. »
Léo : « Bonome a chevauché cette fois. Mais il a déjà tout fait à pieds en une seule journée. »
Max : « Avec un détour par la Charmante Petite Ville. »
Samuel : « Oui mais là c’était la canicule ! Il allait pas marcher huit heures par jour quand même ! »
La Route des Tannes…
Max : « En fait, on peut pas vous dire qui vous allez voir le long de la route. Ça dépend de la saison, des plantations… »
Léo : « On peut vous dire qui on a vu nous 🙂 »
Samuel : « Des pies-grièches écorcheurs floues 🙂 »
Léo : « Une femelle et un mâle. Autant dire qu’il y a un couple. »
Samuel : « Et un couple ça fait des œufs 🙂 »
Max : « Les pies-grièches reviennent tard de leur migration. Il faut pas vous étonner qu’elles fassent des œufs seulement maintenant. »
Léo : « Vous avez remarqué qu’elles sont floues ces pies-grièches. »
Max : « A la Sablière Sud elle était floue. Ici elles sont floues. »
Léo : « On se disait donc que les pies-grièches de Charentmaritimie sont floues. Mais pas sur les fotos. »
Samuel : « En vrai ! »
Max : « Sinon c’est que bonome a raté les fotos des pies-grièches écorcheurs. Il aurait pas fait ça quand même ! »
Léo : « Ça peut arriver Maxou. C’est difficile de fotoer des zoisos tu sais. »
Samuel : « Surtout de loin, avec le gros zoom. »
Léo : « Là, je pense que c’est à cause de la brume de chaleur. »
Samuel : « C’est embêtant la brume de chaleur quand on zoome de loin. »
Max : « Ben oui mais c’était la canicule… »
Léo : « En fait non ! C’était pas la canicule ! C’est pas ça la canicule ! »
Max : « Aurais-tu fait des recherches Léo ? »
Léo : « Pas besoin ! J’écoute bonome moi ! »
Samuel : « Explique toi cousin Léo. »
Léo : « La canicule c’est quand la température est élevée, certes. Mais surtout, quand elle descend pas la nuit. Ou pas plus de deux ou trois degrés Celsius. Par exemple, le jour il faut 32°C et la nuit 30°C. C’est très fatiguant quand la température baisse presque pas la nuit. Là, c’était un pic de chaleur qui a duré. Mais la nuit la température baissait de 10°C ! Donc c’était pas la canicule. »
Max : « D’accord. Merci pour ces précisions Léo. Mais as-tu conscience que tout le monde s’en fiche ? »
Samuel : « Pas moi ! »
Max : « Je m’en doute petit Sam. Tu es naturaliste et tu aimes la précision. Mais tu crois vraiment que les zoms vont changer leurs mauvaises habitudes et qu’ils vont arrêter de parler de canicule quand il y a un pic de chaleur ? »
Samuel : « Mmmm… »
Max : « Tu oses pas le dire mais tout le monde s’en fiche de la précision de Léo. »
Samuel : « Pas nous et puis c’est tout ! Merci cousin Léo. J’étais dans l’erreur et grâce à toi je suis revenu dans le droit chemin. »
Léo : « 🙂 »
Max : « N’empêche que ça change rien du tout à la brume de chaleur qui gêne pour les fotos. »
Léo : « On arrive à la Ferme des Tannes là. »
La Ferme des Tannes…
Max : « C’est un petit Royaume des Moineaux domestiques. Il y a des tas de maisons de moineaux et une population d’une cinquantaine d’individus ! »
Léo : « Des tas de moineaux domestiques ! »
Samuel : « Et là, pas la peine de tout zoomer. »
Max : « Il y a plusieurs familles ici. »
Léo : « Monsieur moineau… »
Max : « Madame Moineau qui transporte du manger pour ses petits… »
Samuel : « Et petit moineau… »
Max : « Il avait pas le courage de se sauver. Je crois qu’il était tout fatigué. »
Léo : « Il est pas très vieux ce petit moineau 🙂 »
Samuel : « Il sort à peine du nid. »
Max : « A la ferme, il y a aussi des étourneaux. Beaucoup des étourneaux. »
Léo : « Et des chardonnerets rigolos. »
Max : « Nous vous conseillons de monter sur la plate-forme de la ferme. Vous pourrez observer le nid de cigognes. »
Léo : « Vous pourrez peut-être rencontrer b(5109). »
Max : « L’autre est pas baguée. »
Samuel : « Et puis il y a les crécerelles sous le nid des cigognes. »
Max : « Et il y a des tas d’autres zoisos à voir en fonction des saisons. Je vous conseille de faire une petite pause parce que après, il va falloir tout marcher. »
Léo : « Il me semble que le Royaume des Chevalier s’étire sur 1,5 km de long. »
Max : « Oui Léo, ce qui fait 3 km puisqu’il y a le retour. »
Léo : « Si vous allez jusqu’à la Charmante Petite Ville, il faut ajouter 2 km au moins ! »
Max : « Ce qui fait un total de 5 km minimum et ça justifie la pause. Buvez bien et mangez un morceau aussi. Il faut prendre des forces 🙂 »
Samuel : « Pas trop longue la pause parce que les zoisos nous attendent… »
Max : « Oui petit Sam, on y va ! »
Le Sentier des Tannes…
Max : « Il faut être très vigilants le long de ce sentier. Il y a des passereaux mais ils sont pas faciles à observer. »
Léo : « Ils font rien qu’à se sauver quand on s’approche. »
Samuel : « Mais il y a des papillons. »
Max : « Des flambés ! Il y a toujours des flambés ! »
Léo : « C’est un beau papillon le flambé 🙂 »
Samuel : « Et puis, il y a toute la faune classique des papillons de jour. »
Max : « Les vulcains, les belles-dames, les Robert-le-diable… »
Léo : « Et des écailles chinées 🙂 »
Max : « Et puis on a vu une chrysalide. Enfin, on pense que c’est une chrysalide. Mais on sait pas du tout quel papillon l’a laissée là. »
Léo : « Si vous avez une hypothèse, envoyez la nous par pigeon-électronique. »
Max : « Dans les commentaires plutôt. Nos lecteurs connaissent pas notre adresse de pigeon-électronique. »
Samuel : « On parle des passereaux du sentier ? »
Max : « On en a déjà beaucoup parlé au fil de nos articles. »
Léo : « On parle des hypolaïs polyglotte ? »
Max : « On peut en montrer un. »
Samuel : « Et les chardonnerets rigolos ? On pourrait montrer celui qui était en train de muer ! »
Max : « Si tu veux petit Sam ! »
Léo : « Et le tarier pâtre ? Le papa avec son petit qui piaillait pour avoir du manger ? »
Max : « On le montre ! »
Max : « C’est tout ? Vous avez montré tout ce que vous vouliez montrer ? »
Léo : « Oui monsieur Max 🙂 »
Samuel : « On peut présenter le Royaume maintenant. »
Max : « C’est le Royaume des Chevaliers 🙂 »
Le Royaume des Chevaliers…
Max : « Dans Faune 17, je sais plus comment il s’appelle ce Royaume. »
Léo : « Il est découpé en plusieurs points. Je me souviens plus des noms. »
Samuel : « RMNO – les bosses aux écossais ; RMNO – La tanne ronde (N) ; RMNO – la tanne ronde (S). »
Léo : « Bravo Samuel ! Bravo ! »
Max : « Ce petitours blanc a une mémoire prodigieuse 🙂 »
Léo : « Rhoo oui ! »
Max : « Bon, on vous a déjà expliqué ce Royaume. Ce sont de grands bassins qui s’étirent sur des centaines de mètres et qui sont larges de 10 à 40 mètres. »
Léo : « Certains sont en eau, d’autres sont tout secs. »
Samuel : « Parfois il y a des zoisos, parfois il y a du rien du tout. »
Max : « Là il y avait des zoisos 🙂 »
Léo : « Dans le premier bassin il y avait des mouettes qui rigolent et des canards colverts. »
Samuel : « On a pas bien étudié. Peut-être qu’il y avait d’autres canards. »
Léo : « Des souchets peut-être. »
Max : « Il me semble en avoir aperçu quelques uns. Mais de loin. »
Léo : « Passons au deuxième bassin… »
Samuel : « Vous avez vu les avocettes élégantes ? »
Max : « Mais si ! Sur la deuxième foto ! A droite ! Regardez bien… »
Léo : « Tout ça d’avocettes élégantes ! »
Max : « Des centaines et des centaines d’avocettes ! »
Léo : « On va vous montrer après. »
Samuel : « Le troisième bassin est tout au bout. Il y a toujours des zoisos là. Mais souvent ils sont loin. »
Max : « Ils sont au pied du nid de cigognes. C’est lequel ce nid petit Sam ? »
Samuel : « Ben non. Toutes les cigognes sont pas baguées et celles qui le sont on sait pas forcément quand elles l’ont été. Et puis je me souviens pas de tout moi. »
Max : « Mais celle là tu la connais. »
Samuel : « Ben oui ! C’est à cause que bonome avait inversé avec b(5109) de RNMO – Les Tannes – Cigogne 1 (plateforme) en publiant ses obs. Le monsieur des cigognes s’était étonné et bonome avait corrigé. »
Max : « Dites, vous m’aiderez à refaire mon document sur les cigognes baguées. J’ai collecté des tas de données et je sais pas comment faire. »
Léo : « Pour le moment tu as commencé par la commune d’observation c’est ça ? »
Max : « Oui. »
Léo : « Je me demande si ce serait pas mieux de commencer par la bague. Pour les recherches ce serait plus facile. »
Max : « On verra ça. »
Samuel : « Maintenant que nous avons présenté les bassins, nous pourrions peut-être présenter les zoisos qui s’y trouvent ! »
Max : « On l’a souvent fait et ça dépend des saisons, des jours, des heures… »
Léo : « Parlons de ceux qui étaient là en cette fin Juillet de l’an VI. »
Samuel : « En général nous commençons par les Ansériformes. »
Max : « Exact ! Mais on les a pas vraiment étudiés. Les Ansériformes c’est plutôt l’hiver. Il y a des tas de canards l’hiver. »
Léo : « On peut vous montrer un tadorne de Belon en train de muer. »
Max : « La mue c’est quand les zoisos changent de plumage. Il y a deux mues par an : pré et post-nuptiale. »
Léo : « Ils mettent leurs belles plumes pour draguer et faire des œufs et après ils remettent leurs plumes plus discrètes. »
Samuel : « Parfois, pendant la mue, le zoiso peut plus voler. »
Léo : « Mais c’est rare. »
Max : « En ce moment, c’est déjà la mue post-nuptiale. »
Samuel : « Les zoisos viennent de faire des œufs et ils se préparent déjà à repartir… »
Léo : « Quand on vous dit que c’est bizarre les migrateurs. »
Max : « Les pas migrateurs muent eux aussi, Léo ! »
Samuel : « Voilà pour la mue. »
Max : « Passons aux chevaliers Scolopacidés. Parce que c’est leur Royaume ici ! »
Léo : « On a pas vu toutes les espèces. »
Samuel : « Si, pendant le séjour. On a vu les six espèces ! »
Max : « Mais pas ici. Ici, on a vu le chevalier guignette. »
Léo : « Une petite dizaine. Mais vous avez vu les bassins ? On peut pas vous dire qui il y a tout au bout ! »
Max : « Il faudrait une longue-vue. Mais bonome a pas envie d’avoir une longue-vue. »
Samuel : « On fait pas des comptages précis ici nous. Ce sont les gardes qui les font ces comptages. Ça fait partie de leur mission. »
Max : « Sinon, comme chevalier, on a vu des arlequins. »
Léo : « Des centaines d’arlequins ! »
Samuel : « Des milliers d’arlequin ! »
Max : « Et en différents plumages. Commençons par le plumage internuptial. »
Léo : « Blanc dessous, gris dessus. »
Max : « Avec un long bec fin et un tout petit peu crochu au bout. »
Samuel : « La partie supérieure du bec est noire alors que l’inférieure est orange. »
Léo : « Il me semble que c’est le plus grand des chevaliers… »
Max : « Et souvent le plus abondant ici. »
Samuel : « En ce moment, il y en a qui sont encore en plumage nuptial. »
Max : « Il est plus facile à reconnaître comme ça. Il y a pas beaucoup de zoisos tout noirs comme lui. »
Léo : « Si vous l’observez attentivement, vous pourrez voir quelques plumes blanches ça et là. »
Samuel : « Il commence à s’éclaircir. »
Max : « Il mue. La mue se fait petit à petit. Une plume par-ci, une plume par-là… »
Max : « Lui, on se demande si c’est pas un chevalier ouaf-ouaf… »
Léo : « Les combattants variés sont eux aussi en pleine mue. »
Samuel : « Mais on en a vu aucun en plumage nuptial vraiment. »
Max : « On en a vu quelques petits groupes un peu partout. »
Léo : « Mais ils sont aussi abondants que les arlequins. »
Samuel : « Restons chez les Scolopacidés avec une belle surprise. »
Max : « En vrai, comme on relate pas les inspections dans l’ordre, le zoiso que nous allons vous présenter, nous l’avions déjà vu. »
Léo : « On en a vu un seul ici, parmi tous les autres zoisos ! »
Max : « Vous le reconnaissez ? »
Léo : « On vous l’a jamais présenté celui-ci puisque c’est la première fois qu’on le voit ! »
Samuel : « On vous montre un peu mieux… »
Max : « Bec un peu long et courbé vers le bas, plastron brun rouille… »
Léo : « Sourcil blanc… »
Samuel : « C’est le bécasseau cocorli ! »
Léo : « J’ajouterais bien : la chaaance ! Mais je crains les sarcasmes de mon cher Maxou 🙂 »
Max : « Tu diffames ! Je sarcasme pas si tu dis ‘la chaaance !’ pour un bécasseau cocorli ! »
Léo : « 🙂 Dis Maxou, tu te souviens, il y a quelques temps de ça, tu ronchonnais parce qu’on voyait que les bécasseaux variables et sanderlings. »
Max : « Je me souviens. »
Léo : « Tu disais qu’on voyait jamais les autres. »
Max : « Je disais ça, en effet. »
Léo : « Depuis on a vu : les maubèches, un violet, des minutes, des de Temminck et maintenant un cocorli. »
Samuel : « Ça fait beaucoup de bécasseaux ça 🙂 »
Max : « Sept espèces de bécasseaux ! La chaaance ! »
Léo : « Il faut être patient au Pays des Zoisos 🙂 »
Samuel : « Voilà pour les nouvelles de Scolopacidie. On passe au Récurvirostridés ? »
Max : « En commençant par les avocettes élégantes. »
Léo : « Dans le bassin du milieu, on en a vu des milliers ! »
Samuel : « Mais c’est dans le dernier bassin que bonome en a fotoé. »
Max : « Elle était plus proche 🙂 »
Samuel : « C’est vraiment un beau zoiso l’avocette 🙂 »
Léo : « Et puis il y avait des échasses blanches. »
Max : « Elles sont pas futées les échasses blanches. Quand elles ont des petits, elles s’envolent et nous crient dessus. »
Léo : « Du coup on sait qu’elles ont des petits. »
Samuel : « Si elles disaient rien on les verrait peut-être même pas ! »
Max : « On fait pas des longs exposés sur les zoisos aujourd’hui parce qu’on vous les a déjà tous présentés et que cet article est très long déjà. »
Léo : « En fait, on vous présente un itinéraire ornithologique aux abords de la réserve. »
Max : « Pour que vous sachiez où aller aux zoisos. »
Samuel : « C’est pour ça aussi qu’on a pas parlé des zoisos très courants chez nous, comme les mésanges. »
Max : « Il y en a moins ici que chez nous. »
Léo : « Mais on les a prévenus ces zoisos pour pas qu’ils se vexent qu’on parle pas beaucoup d’eux. »
Samuel : « Avant de passer aux Ardéidés, voici une spatule blanche. »
Max : « Il y en presque toujours ici. Mais rarement beaucoup. »
Léo : « Bien, les Ardéidés à présent. »
Samuel : « Chose étrange, nous avons pas de fotos satisfaisantes des aigrettes garzettes. »
Max : « Pourtant il y en a des dizaines au Royaume des Chevaliers. »
Léo : « Les hérons cendrés se comptent à l’unité. Un ici, un là-bas… »
Samuel : « Celui-ci est un juvénile qui vient de glouber un poisson. »
Max : « On vous rappelle que les hérons cendrés qui ont la calotte grise sont des juvéniles. »
Léo : « Les hérons pourprés sont un peu plus abondants que les cendrés. »
Samuel : « En voici un adulte. »
Max : « On a vu un juvénile aussi. Mais il était loin et avec la brume de chaleur… »
Léo : « Toutefois cette foto est suffisante pour remarquer les différences de plumages avec l’adulte. On vous laisse étudier ça tout seul. »
Samuel : « On va pas tout faire quand même ! »
Max : « Et puis comme ça c’est interactif. Le lecteur doit être actif dans l’acquisition de son savoir ! »
Léo : « Max, on est en vacances. Tu ironises pas sur la pédagogie moderne s’il te plaît ! »
Max : « Pfff ! On peut même pas rigoler ! »
Samuel : « Si ! Mais sans parler de la schola ! »
Max : « D’accord. Terminons avec le héron garde-bœufs. »
Léo : « Ils nous ont épatés les garde-bœufs ! »
Samuel : « Ils gardaient des bœufs ! Regardez ça ! »
Max : « Voilà, c’est sur ces magnifiques images qui prouvent que tout va bien au Pays des Zoisos que nous rendons l’antenne ! »
Léo : « Nous espérons que cette découverte des abords de la Réserve Naturelle de Moëz-Oléron partie continentale vous a plu. »
Samuel : « Vous savez où aller aux zoisos maintenant ! »
Max : « Pour le moment nous vous disons au revoir et nous vous retrouverons bientôt avec d’autres itinéraires zoisologiques ! »
Samuel et Léo : « A bientôt ! »
On va étudier ça 🙂
Bonjour Arthur 🙂
Ici aussi les zoisos respiraient le bec ouvert. Et puis, quand ils se sauvaient, ils faisaient que quelques mètres. Ils allaient pas tout loin comme ils font d’habitude. Bonome avait honte d’être un zom. Parce que c’est à cause des zoms le pic de chaleur. Et ils comprennent rien ! Il fait chaud alors ils achètent la clim mais ça réchauffe encore plus l’atmosphère ! Il va falloir qu’ils meurent de chaud eux-même pour qu’ils comprennent ! Ce sera bien fait pour eux ! Mais les pauvres zanimos… Ils y sont pour rien eux ! Et ils comprennent pas pourquoi ils ont aussi chaud ! Pfff !
Et puis on taquine bonome si on veut ! Sinon il s’ennuierait notre bonomou 🙂
A bientôt Arthur. Gratouillis à Brindille 🙂
Les petizours
C’est encore moi les petizours !
Je me demande si la chrysalide du Oncépahidé, ce serait pas celle d’une mélite orangée (mélita didyma) ?
Merci les petizours pour ce bel article en direct-différé de Charentmaritimie 🙂
Bonome devrait faire guide LPO, c’est sûr ! Son film naturaliste est chouette, eh oh, les petizours, arrêtez de le taquiner 😀
On a beaucoup aimé la foto rigolote du garde-boeufs, on croirait qu’il va téter le boeuf 😀
Pis top d’avoir fotoé Martin et Martine ! On voit la différence de couleur de sous le bec ! On savait pas, nous, on est des béotiens 🙂
Merci aussi d’avoir rappelé la différence entre pic de chaleur et canicule. Pendant la canicule, dans le mini royaume de Brindille, on changeait l’eau des piscines des zoisos 2 fois par jour parce qu’elle était chaude. Et on était malheureux de voir tous les zoisos le bec ouvert, fatigués par la chaleur et en quête d’eau. On a plein de fotos de zoisos épuisés le bec ouvert. On pourra vous les envoyer par pigeon électronique si vous voulez. C’est plus flouïdé que la plus flouïdée de brume de chaleur du chevalier, mais on les voit bien quand même.
Merci les petizours, serrage de pattes à tous trois et nos respects au grand chevalier non scolopacidé 🙂
Arthur