Mai, le 27 – Le Marais et les Bernaches

Max : « Bonjour à tous ! »

Les petizours

Samuel : « Bienvenus dans notre bulletin d’informations en direct-différé ! »

Léo : « Bulletin qui sera un peu long aujourd’hui puisqu’il regroupe les informations de trois inspections. »

Max : « Mais trois inspections dans le même Royaume ! »

Léo : « A vrai dire, il y a deux Royaumes : le Marais et le Royaume des Bernaches. »

Samuel : « Ils sont très proches l’un de l’autre et sont indissociables. »

Max : « Voici donc les informations de samedi, dimanche et lundi. »

Les petizours devant le Marais

Léo : « Petit Sam, pouvez-vous nous donner le titre principal de cette édition ? »

Samuel : « Tout à fait cher cousin Léo. L’actualité est dominée par les éclosions ! »

Max : « Il y a des petits un peu partout 🙂 »

Léo : « Une fois n’est pas coutume nous allons commencer par les passereaux. »

Samuel : « Nous en voyons pas beaucoup en ce moment. »

Max : « Nous en entendons plus que nous en voyons. »

Léo : « Les plus remarquables sont les rousserolles effarvattes. »

Max : « Il y en a dans chaque bosquet de phragmites. »

Samuel : « Et qu’est ce qu’elles chantent ! »

Léo : « Nous vous en montrons quelques unes comme ça… »

Max : « Comme vous pouvez le voir, les rousserolles nidifient elles-aussi. »

Léo : « La preuve en est ce prélèvement de morceau de phragmites. »

Samuel : « Code 10, catégorie nidification probable ! »

Rousserolle effarvatte, Acrocephalus scirpaceus, Acrocéphalidés

Max : « Notons que bonome, qui s’entraîne à identifier les chants, a détecté une rousserolle verderolle à l’oreille ! »

Samuel : « Bravo bonome, bravo ! »

Léo : « Parce que c’est pas facile, oulala ! »

Max : « Bon, continuons avec les passereaux. »

Léo : « Oui Maxou. Il y a toujours des fauvettes grisettes comme cet adulte qui collecte de la nourriture pour ses petits. »

Fauvette grisette Sylvia communis, Sylviidés

Samuel : « Donc il y a des petits ! On vous l’avez dit ! »

Max : « Chose étrange, les bruants sont plutôt calmes. Nous en vîmes aucun ! »

Léo : « A peine en avons-nous entendu un ou deux, comme ça, en tendant bien l’oreille. »

Max : « Alors qu’il y a peu nous avions passé de long moment à les fotoer et nous eûmes abondance de fotos à plus savoir quoi en faire ! »

Samuel : « Pas de fotos non plus des pinsons des arbres ! Ils font le code trois dans les arbres et s’arrêtent à notre approche. Alors on sait pas où arrivent pas à les observer. »

Max : « Mais on les entends bien. »

Léo : « Il y en a au moins six là, et probablement autant là-bas. C’est dire si ils sont nombreux ! »

Samuel : « Mais on les voit pas… »

Max : « Nous avons pas vu les bergeronnettes grises. Ou alors fugacement. Nous supposons qu’elles couvent. On vous expliquera ça plus tard. Mais souvenez-vous qu’elles sont semi-cavernicoles les bergeronnettes grises. »

Léo : « Les étourneaux à présents ! Les jeunes se portent à merveille et gagnent en autonomie. Ils volent bien et un groupe d’une cinquantaine d’individus parcourt les deux Royaumes. »

Samuel : « Nous arrivons aux mésanges. Nous vous avons déjà présenté une jeune mésange à longue queue, Aegithalos caudatus, Aegithalidés. Il y a bien évidemment des jeunes charbonnières et également des jeunes bleues. »

Léo : « Elles aussi grandissent vite ! Samedi les petits piaillaient en agitant les ailes pour avoir du manger ! »

Mésange bleue juvénile, Cyanistes caeruleus, Paridés

Max : « Lundi, les mêmes se nourrissaient tout seul ! »

Léo : « Quel beau spectacle ! »

Samuel : « Pour terminer avec les passereaux, venons-en aux pies bavardes. »

Max : « Pica pica, Corvidés. »

Léo : « Il y a un nid juste là. Et dans le nid, il y a des jeunes incapables de soutenir un vol sur des longues distances. »

Samuel : « Code 13 ! »

Pie bavarde dans son nid, Pica pica, Corvidés

Max : « On a oublié picpic ! »

Léo : « Bah oui ! »

Samuel : « Qu’est ce qu’ils étaient agités les picpics ! »

Max : « Ça c’était lundi ! Trois pics verts, Picus viridis, Picidés, arrêtaient pas de se voler après ! »

Léo : « Virage sur l’aile par-ci, virage sur l’aile par-là ! »

Samuel : « Et on se poursuit ! »

Max : « Puis on se cache et on crie ! Et avec tout ça bonome a raté les fotos ! »

Léo : « Max, tu arrêtes de critiquer bonome tout le temps ! »

Max : « Je critique pas ! Je constate qu’il a raté les fotos ! C’est pas ma faute ! Allez-y ! Mettez les fotos ! »

Picpic Picus viridis, Picidés

Léo : « Elles sont pas top, c’est vrai… »

Samuel : « Mais c’est un témoignage ! »

Max : « Passons maintenant aux Podicipédidés. »

Léo : « Les grébus et les grébous 🙂 »

Samuel : « Les grébus, Podiceps cristatus, sont que deux. Mais ils semblent former un couple. »

Max : « Il se pourrait qu’ils cherchent à nidifier ! »

Léo : « C’est ce que suggèrent les fotos ci-dessous. »

Grébu Podiceps cristatus, Podicipédidés

Samuel : « Mais cette information reste à vérifier ! »

Max : « Ben, sinon, les grébus vont bien 🙂 »

Léo : « Grébu c’est un grand pêcheur ! Regardez ! »

Samuel : « On pense qu’il a gloubé une perche. Mais on est pas sûrs. »

Max : « Elle était un peu grosse quand même ! Il a eu du mal à l’avaler. Il a fait plusieurs tentatives. »

Léo : « Mais il a réussi quand même. Après il a fait la sieste pour digérer. »

Samuel : « Et puis lundi on en a vu dans un nid. »

Grébu dans son nid

Samuel : « Normalement ils dorment pas le nid les grébus. Ils dorment sur l’eau ! »

Max : « Cela semble confirmer l’hypothèse de la nidification. »

Léo : « J’ai hâte de voir les petits ! Ils seront pas loin et on pourra les voir ! »

Samuel : « Environ trois semaines de couvaison… »

Max : « Nous reviendrons pour vous tenir au courant chers lecteurs ! »

Léo : « Passons aux grébous. Vous savez qu’il y a deux couples sur l’Étang des Bernaches et un adulte avec son petit dans le Marais. »

Max : « Apparemment tout le monde va bien en Grébouie 🙂 »

Samuel : « Eux aussi sont des grands pêcheurs ! On a vu le parent apporter une grenouille à son petit. »

Grébou Tachybaptus ruficollis, Podicipédidés

Max : « Le bébé grébou a gloubé une grenouille ! »

Samuel : « Gloub la grenouille ! »

Léo : « Et ensuite le parent a attrapé une écrevisse ! »

Max : « Zutalor ! On a pas publié l’écrevisse ! »

Samuel : « On connaît même pas l’espèce ! »

Max : « Ben on met : ‘écrevisse indéterminée’. Peut-être que personne sait qu’il y a des écrevisses dans le Marais ! »

Léo : « On verra. Pour le moment montrons les images. »

Max : « Une écrevisse ça se gloube pas comme ça. Alors grébou la secoue pour arracher des morceaux et les avaler. »

Léo : « Et quand il a eu assez mangé, il a donné le reste à son petit. »

Samuel : « Voilà donc pour les Podicipédidés. »

Max : « Des nouvelles des petits gravelots ? »

Léo : « Nous en vîmes un seul mais à chacune des inspections. »

Petit gravelot Charadrius dubius, Charadriidés

Samuel : « Nous supposons que l’autre couve. Mais on sait pas où est le nid. »

Léo : « L’incubation dure de 22 à 26 jours et les parents s’occupent des jeunes pendant environ trois semaines. »

Max : « Mmmm… Ça pourrait laisser le temps pour une seconde couvée ça ! »

Léo : « Peut-être. Mais attendons les premiers petits ! »

Max : « Rappelons que l’accouplement que nous avons filmé a eu lieu le 13 ! »

Samuel : « Si la ponte a eu lieu rapidement, les œufs devraient éclore vers le 6 juin… »

Léo : « Une affaire à suivre ! »

Max : « Des nouvelles d’Ardéidie ? »

Samuel : « Les hérons cendrés vont bien eux aussi. Il y a un jeune âgé d’une année environ et trois adultes. »

Patapon Patapon
Patapon Adulte

Léo : « Et il y a un couple qui nidifie ! »

Max : « Nooon ? »

Léo : « Si si ! Regardez ! »

Hérons cendrés dans leur nid Ardea cinerea, Ardéidés

Samuel : « On va voir des patapons ! »

Max : « Les plus observateurs d’entre vous on pu apercevoir une tortue écrite aux pattes du patapon qui prenait le soleil. Si si ! Retournez voir la foto… Vous avez vu ? A gauche du patapon donc à votre droite… C’est bon cette fois ? »

Léo : « Ben en vrai, il y a pas une mais six ! »

Tortues écrites, Tachemys scripta machin, Eumydidés

Max : « Puisqu’on vous dit qu’il y en a six ! Regardez encore ! … Ben oui, il y en a six 🙂 »

Léo : « Il est possible qu’elles se reproduisent ici. »

Samuel : « Et ça c’est pas bien ! »

Max : « Normalement, ici, il pourrait y avoir des cistudes d’Europe. »

Léo : « Mais en cas de compétition avec les tortues écrites ce sont ces dernières qui l’emportent. »

Samuel : « Donc temps qu’il y aura des tortues écrites les cistudes pourront pas revenir. »

Max : « Ce qui fait que la reproduction de la tortue écrite est pas du tout une bonne nouvelle ! Surtout que ce sont les zoms qui les abandonnent dans les Royaumes ! Grrr !!! Vous pouvez pas penser aux cistudes les zoms ? Pauvres cistudes ! »

Léo : « Et nous on peut pas les voir ! Pourtant on les aime bien les cistudes ! »

Samuel : « Passons aux nouvelles de Rallidie ! »

Max : « Les Rallidés comprennent les foulques macroules et les poules-d’eau. »

Léo : « Et les râles d’eau. On en a vu au Royaume des Grèbes ! »

Max : « Mais on a pas écrit l’article ! »

Samuel : « Les petites foulques grandissent. Je dis ‘les’ mais on en vu qu’une… »

Jeune foulque macroule Fulica atra, Rallidés

Max : « Nous espérons que les autres se sont pas faites dévorées… »

Léo : « Ce qui peut arriver… »

Samuel : « Les poules-d’eau à présent ! Nous avions repéré un nid avec un adulte couvant. Code 18. »

Léo : « Là, c’est le passage de relais entre les deux adultes. Ils couvent à tour de rôle. »

Gallinule poule-d’eau, Gallinula chloropus, Rallidés

Max : « Puis on est retournés voir ! »

Samuel : « Et il y avait un petit ! Tout neuf ! Âgé d’à peine 24h ! »

Un petit tout neuf

Max : « Mais les parents couvaient toujours ! A cause que les éclosions sont étalées sur plusieurs jours. »

Léo : « Et puis lundi on a vu ça 🙂 »

Samuel : « Les trois petits sont nés ! »

Max : « Le petit dernier a moins de 24h ! »

Samuel : « Ça illustre bien ce qu’est une espèce nidifuge. A peine nés, les petits quittent le nid et y retournent plus jamais ! »

Léo : « Terminé le nid ! »

Max : « La vie commence ! »

Samuel : « Nous arrivons maintenant aux nouvelles d’Anatidie ! »

Léo : « Oui cher petit Sam. Commençons par madame Grobec ! »

Max : « Il y a une madame Grobec ! »

Madame Grobec Anas clypeata, Anatidés

Léo : « Il me semble qu’elle a un problème au niveau du front. »

Max : « Une dermite ? »

Samuel : « Son œil a pas l’air en forme… »

Max : « Zutalor ! Et on est même pas docteurs en zanimos ! Bon, on va retourner prendre de ses nouvelles… »

Léo : « Max, je te rappelle que notre éthique de journalistes nous interdit d’intervenir. »

Samuel : « Et on sait pas comment faire pour l’aider si elle a la dermite. »

Max : « On préviendra les gardes et la LPO. Ils sauront quoi faire. »

Léo : « Passons à monsieur Colvert… »

Monsieur Colvert, Anas platyrhynchos, Anatidés

Samuel : « Si vous pensez qu’il a de drôles de couleurs, vous avez raison ! »

Max : « C’est à cause qu’il est en train de muer. »

Léo : « Il change de plumes. Les anciennes sont trop usées. Il en veut des neuves. »

Max : « Bien, passons aux bernaches du Canada. Nous vous avons déjà présenté une petite famille comprenant cinq petits. »

Léo : « Et bien ils grandissent à vue d’œil ! »

Bernaches du Canada Branta canadensis, Anséridés

Samuel : « Impressionnant non ? »

Max : « Ils ne sont plus jaunes. Mais leurs ailes sont encore plutôt réduites. »

Léo : « Ils volent pas encore. »

Samuel : « Je sais ce que vous pensez chers lecteurs ! ‘Avez-vous des nouvelles de la bernache de la barge ? Couve-t-elle réellement ?’ Et bien oui ! »

Max : « Et nous en avons la preuve ! »

Bernache du Canada

Léo : « Cette barge est donc une couveuse ! »

Max : « Mais un détail nous chiffonne. »

Samuel : « Regardez bien sur la droite… Il y a une carcasse de zoiso… »

Max : « Les gardes auraient pu l’enlever quand même ! »

Léo : « Mais ce qui nous inquiète le plus est de savoir à qui appartient cette carcasse. »

Samuel : « On a pas revu notre ami goéland leucophée handicapé de la patte. »

Max : « Nous craignons que ce soit son squelette. »

Léo : « Ce serait triste. »

Samuel : « Très triste même. »

Max : « Mais comme on peut pas savoir on continue de penser que notre ami va bien et qu’il est parti ailleurs. »

Léo : « Puisque nous en sommes à la barge, donnons des nouvelles des sternes. »

Samuel : « Elles vont bien ! »

Max : « Très bien même ! »

Léo : « Elles ont eu des poussins ! »

Sterne pierrgarin et ses poussins, Sterna hirundo, Laridés

Samuel : « Nous sommes ravis de vous annoncer la naissance de trois petites sternes. Les petits vont bien et la maman aussi 🙂 »

Max : « Comme vous pouvez vous en rendre compte il y a des cavités dans les rebords des barges. »

Léo : « Vous vous souvenez des bergeronnettes grises ? »

Samuel : « Nous devions vous en reparler. »

Max : « Vous avez compris ? »

Léo : « Ben oui ! Elles sont semi-cavernicoles et nichent dans des cavités. »

Max : « Elles peuvent donc nicher sur les barges ! »

Samuel : « Nous attendons donc les petites bergeronnettes grises ! »

Max : « Restons sur la barge des sternes et transposons nous lundi. »

Léo : « Que voyons-nous alors ? »

Bernache du Canada avec un poussin

Samuel : « Ben ça ! Il y a eu des éclosions ! »

Bernaches et sternes

Max : « Des poussins de bernaches et de sternes sur la même foto ! »

Samuel : « Bravo bonome ! Bravo ! »

Max : « Passons à lundi après midi. Nous avions déjà bien inspecté mais, comme d »habitude, nous avions pas envie de rentrer. »

Léo : « Ni le courage de refaire un tout complet du Royaume des Bernaches. »

Samuel : « Alors on restait là, à observer le Marais. »

Max : « Espérant qu’il se passe quelque chose. »

Léo : « Ou pas 🙂 »

Samuel : « Quand des bernaches du Canada sont arrivées en criant ! »

Max : « Vous nous direz que c’est normal de voir des bernaches au Marais qui jouxte le Royaume des Bernaches. »

Léo : « Mais celles-ci viennent d’ailleurs. »

Samuel : « C’est étrange les zoisos. Il y en a qui sont sédentaires et d’autres qui se baladent de Royaumes en Royaumes. »

Max : « Et puis, on l’a vue ! »

Léo : « On avait pas fait attention au début ! »

Samuel : « Forcément, une bernache parmi les bernaches… »

Max : « Regardez ! »

Bernache nonnette Branta leucopsis, Anséridés

Léo : « Une bernache nonnette ! »

Samuel : «  Branta leucopsis, Anséridés ! »

Max : « La chaaance ! »

Léo : « Il y en a pas beaucoup dans la région. Quelques unes par ci ou par là. »

Max : « Rarement en groupe, elles sont plutôt bien intégrées parmi leurs cousines les bernaches du Canada. »

Samuel : « Plutôt bien mais pas toujours. Quelques fois les Canada sont pas gentilles avec la nonnette. On en a la preuve ! »

Léo : « Elle a voulu la mordre ! »

Max : « Dites donc les Canada, si vous étiez toute seule vous aimeriez bien que d’autres bernaches vous accueillent ! »

Samuel : « Cette nonnette faisait sa toilette, comme les Canada d’ailleurs. »

Léo : « Mais elle s’attardait sans cesse sur une petite zone au niveau du plastron. »

Max : « On a compris pourquoi après. Elle est un peu abîmée à cette endroit. Elle aussi doit avoir la dermite. »

Léo : « Pauvre nonnette… »

Samuel : « Pour info, nous savons que cette nonnette a été signalée le lendemain au Royaume des Hérons. »

Max : « Il y a souvent une nonnette là-bas. Ça doit être elle. »

Léo : « Nous savons que c’est bien celle-là qui a été observée le lendemain au Royaume des Hérons car le monsieur qui a publié l’obs a précisé qu’il lui manquait encore des plumes au niveau du plastron. »

Samuel : « On suppose qu’elle est venue visiter ici mais que ça lui a pas plu alors elle est retournée là-bas. »

Samuel : « Voilà ! C’était la bonne surprise du jour. »

Léo : « Pour terminer nous allons vous présenter deux orchidées. »

Max : « On aime bien les orchidées. Il en existe des tas d’espèces. Les zoms connaissent les orchidées exotiques à grandes fleurs mais ils négligent les belles petites orchidées de chez nous. »

Samuel : « Pourtant elles sont très belles. »

Léo : « Là, c’est l’orchis pyramidal, Anacamptis pyramidalis. »

Anacamptis pyramidalis

Max : « Elle s’observe un peu partout en France sur sols secs, plutôt calcaires. »

Samuel : « Elle est protégée dans certains départements mais pas tous. »

Léo : « La pollinisation est assurée par des Lépidoptères. »

Max : « Et puis on a vu l’ophrys abeille ! »

Ophrys abeille, Ophrys apifera

Samuel : « Une bien belle orchidée ! »

Léo : « Elle aussi s’observe un peu partout en France. Mais pas dans la Creuse. On sait pas pourquoi. »

Max : « Elle aime aussi les sols secs mais supportes les inondations temporaires. »

Samuel : « Sa particularité est qu’elle s’autoféconde ! »

Max : « Voilà pour les orchidées. Il me semble que nous avons fait le tour de l’actualité. »

Léo : « Pour l’essentiel, oui. »

Samuel : « Notre bulletin d’informations est donc maintenant terminé. »

Max : « Nous vous remercions de l’avoir suivi et nous vous souhaitons une bonne journée ! »

Léo : « A bientôt ! »

Une scène en direct-différé…

Max : « Bonome, regarde ! »

Léo : « Il y a un petitours ! »

Un petitours

Samuel : « Le pauvre ! »

Max : « Il a son pull sur la tête ! »

Léo : « Il doit être tout noyé ! »

Max : « Bonome, il faut le sauver ! »

Le chevalier : « Et comment je fais ? »

Max : « Tu te débrouilles ! Tu sauves ce petitours ! On laisse pas un petitours comme ça ! Tu le sauves ou je te parle plus jamais ! »

Le chevalier : « Enfin un peu de calme 🙂 »

Max : « C’est pas le moment de faire de l’humour ! Un petitours est en danger ! Bonome, sauve le ! »

Le chevalier : « Oui Maxou… Voilà, je l’ai sorti de l’eau. »

Le petitours

Léo : « Le pauvre… »

Le petitours et les petizours

Samuel : « Bonome, tu vas le sauver ? »

Le chevalier : « Je vais faire de mon mieux. »

Max : « Erreur bonome ! Tu vas y arriver ! Tu as pas le choix ! »

Bon, en rentrons on s’en ai occupé de ce petitours. On lui a enlevé son pull, fait sa toilette à grande eau. Et il va mieux. Il se remet doucement. On montre pas de fotos parce qu’il est pas encore en grande forme. On va en prendre soin de ce petitours et on vous donnera de ses nouvelles.

Après plusieurs semaine de soins intensifs, nous avons confié Teddy à Marek et Roro le Chien 🙂

Teddy et Roro le Chien

Continuer la promenade

2 réflexions au sujet de « Mai, le 27 – Le Marais et les Bernaches »

  1. Bonjour Marek,
    On est ravis que tu aies accepté de prendre soin de Teddy. C’est terrible ce qui lui est arrivé. Mais on est rassuré maintenant. Il va aller mieux. Surtout que Roro le Chien veille sur lui 🙂
    Les petizours

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