Juin, le 2 – Le Royaume des Milans

Max : « Bonjour à tous ! »

Samuel et Léo : « Bonjour aussi ! »

Max : « Soyez les bienvenus dans notre bulletin d’informations en direct-différé ! »

Léo : « Ce bulletin sera assez chargé. »

Samuel : « Même qu’on va certainement le découper en plusieurs épisodes. »

Max : « C’est qu’on a beaucoup inspecté ce week-end. »

Léo : « On a même découvert un nouveau Royaume ! »

Samuel : « Il faut qu’on vous explique. Nous sommes allés au Royaume des Milans. »

Max : « C’est un joli Royaume situé le long du Grand Fleuve d’Ici. »

Léo : « Puis, de là, on a parcouru le Long Chemin. »

Samuel : « Il est étrange ce Long Chemin. A vrai dire, on sait même pas si on a le droit d’y cheminer. »

Max : « A cause qu’il y a une barrière au début. »

Léo : « Mais le long de ce Long Chemin il y a Le Trou. »

Max : « On vous le montrera. »

Samuel : « Et tout au bout du Long Chemin il y a le Royaume des Fauvettes avec son étang. »

Léo : « Donc, la première inspection comprend le Royaume des Milans, le Long Chemin et le Royaume des Fauvettes. »

Max : « Mais le Royaume des Fauvettes on l’a pas bien inspecté la première fois. »

Samuel : « Du coup on y est retournés 🙂 »

Léo : « Mais directement cette fois ! »

Max : « Pas tout à fait ! En y allant on s’est arrêtés au Grand Étang. »

Samuel : « Comme on l’avait fait suite à notre première inspection. »

Léo : « Alors pour par faire un article trop long je propose qu’on en grave trois : le Royaume des Milan et le Long Chemin, le Royaume des Fauvettes, le Grand Étang. »

Samuel : « Bonne idée cousin Léo ! »

Max : « Si Samuel est d’accord, je le suis aussi. »

Léo : « Alors c’est parti ! »

Samuel : « Tout débute le long du Grand Fleuve d’Ici. On a entendu des rousserolles effarvattes ! »

Rousserolle effervatte, Acrocephalus scirpaceus, Acrocéphalidés

Rousserolle effervatte, Acrocephalus scirpaceus, Acrocéphalidés

Léo : « J’aime bien leur chant ! Même si c’est pas très mélodieux. »

Max : « Elle était juste là l’effarvatte 🙂 »

Samuel : « Mâle chanteur ! Code 3 ! »

Léo : « Oui petit Sam. Code 3 🙂 »

Max : « Au Royaume des Milans, il y a beaucoup des insectes. Et on est bien embêtés à cause que le nouvel appareil c’est un super-méga-zoom. C’est pas pratique pour fotoer les insectes de tout près. »

Léo : « Mais on a quand même quelques fotos. Comme le caloptéryx. »

Caloptéryx éclatant mâle, Calopteryx splendens, Caloptérygidés

Samuel : « C’est un très bel odonate du groupe des Zygoptères. Je rappelle que les Odonates, généralement appelés libellules, sont découpés en deux groupes. Ceux qui ont les ailes antérieures et postérieures presque pareilles. Ce sont les Zygoptères. On dit souvent les demoiselles. Et ceux qui ont l’aile postérieure plus large que l’antérieure. Ce sont les messieurs. »

Max : « Cet Odonate Zygoptère se reconnaît bien. Déjà, c’est l’un des rares à avoir une couleur métallisée. »

Léo : « Du moins parmi les Odonates fréquents. »

Max : « Et la nervation est dense. En gros, il y a des tas de traits sur les ailes. »

Samuel : « Et puis les ailes sont colorées juste sur une bande. Le bout de l’aile est transparent. »

Léo : « Si avec tout ça vous avez pas reconnu le caloptéryx éclatant, on peut plus rien pour vous 🙂 »

Max : « Il vous faut réviser d’urgence les Odonates ! »

Samuel : « Parce que si on vous fait une interro ça va être une catastrophe ! »

Max : « Des caloptéryx éclatants il y en a plein en ce moment. »

Léo : « Notons que les mâles sont d’un beau bleu métallisé alors que les femelles sont plutôt vertes. »

Samuel : « Et sans bande colorée sur les ailes. »

Max : « Après ça on a vu des graphosomes d’Italie. On vous les a déjà présentés. »

Graphosome d’Italie, Graphosoma italicum, Pentatomidés

Léo : « Ce sont des très beaux insectes. »

Samuel : « On en reparlera un autre jour. Là, on a pas envie. »

Max : « On voudrait vous montrer ça. »

Panorpe ou mouche-scorpion

Léo : « C’est une panorpe. Vous connaissez les panorpes. On vous les montre souvent. »

Max : « Mais si ! Les mouches-scorpions ! »

Samuel : « Vous vous souvenez pas ? »

Léo : « Dites amis lecteurs, vous voudriez pas réviser de temps en temps ? Non, parce que sinon, vous allez avoir une sale note à l’interro ! »

Max : « Et si vous croisez un zanimo vous saurez pas qui c’est ! »

Samuel : « Du coup, vous pourrez pas lui dire bonjour ! Et vous aurez pas d’ami zanimo. Tant pis pour vous. »

Léo : « Bon, là, la pauvre panorpe s’est fait prendre dans une toile d’araignée. »

Max : « Vu l’état de cette toile ça nous étonnerait pas qu’elle soit abandonnée. Une araignée laisse pas sa toile dans cet état. »

Léo : « Et la pauvre panorpe va même pas se faire dévorer. »

Max : « Pfff ! Dites les araignées, on vous a déjà dit d’enlever vos toiles quand elles servent plus ! »

Samuel : « On laisse pas sa toile comme ça ! »

Léo : « Bon, sinon le Royaume des Milans est le long du Grand Fleuve d’Ici. »

Max : « Ce qui nous donne l’occasion d’observer la vie dans l’eau. C’est pas toujours facile. »

Samuel : « Mais ça fait des belles surprises. Comme ces alevins… »

Des alevins pas faciles à voir 🙂

Max : « Vous les voyez ? Quand ils sont tout petits comme ça ils sont presque transparents. Comme ça les prédateurs les voient pas bien. »

Léo : « Et ils se font moins dévorer. »

Samuel : « Comme on connaît pas bien les poissons, on sait pas quelle espèce c’est. »

Max : « On apprendra plus tard. On peut pas tout faire d’un coup. »

Léo : « Puisqu’on en est aux Vertébrés, parlons un peu de ce lézard. »

Lézard des murailles, Podarcis muralis, Lacertidés

Lézard des murailles, Podarcis muralis, Lacertidés

Samuel : « Il prenait le soleil sur son tronc quand on l’a vu. »

Max : « Les lézards, ici, il y a deux espèces qui se ressemblent un peu : le lézard des murailles et le lézard vivipare. »

Léo : « Les deux espèces sont variables. »

Max : « Du coup, elles peuvent se ressembler. »

Samuel : « Mais le lézard vivipare a une queue plus courte. Elle dépasse pas beaucoup des pattes postérieures. »

Léo : «  Donc, ici, nous sommes en présence d’un lézard des murailles, Podarcis muralis, Lacertidés. »

Max : « Ce qui est pas très original. »

Léo : « Passons maintenant au nid. Parce qu’on trouvé un nid au sol. Mais pas un petit nid. Petit Sam est allé s’y installer pour donner l’échelle. »

Un nid

Le même nid avec petit Sam qui donne l’échelle

Samuel : « Je me suis senti tout petit dans ce nid ! »

Léo : « Vous vous rendez compte de la taille de ce nid ? »

Max : « Avez-vous formulé une hypothèse sur le zoiso qui l’a bâti ? »

Samuel : « Nous oui 🙂 On pense même les avoir vus lors d’une précédente inspection ici. »

Léo : « Nous supposons que c’est un nid de cygnes. »

Max : « Ou alors une mésange mégalomane 🙂 » 

Léo : « Max, ça existe pas les mésanges mégalomanes ! Tu imagines le temps que ça lui aurait pris pour bâtir un tel nid ? Et les branches ? Tu as vu les branches ? Comment elle les aurait portées ces branches ? »

Max : « Je sais bien mon Léo. Mais j’aime bien dire des bêtises pour rigoler moi. »

Samuel : « Cousin Max est un polisson 🙂 »

Léo : « Bien. Revenons à notre inspection. »

Max : « Comme nos lecteurs peuvent s’en rendre compte, on a pas vu beaucoup de zoisos. »

Léo : « On en a entendu mais on progresse doucement en chants de zoisos. »

Samuel : « C’est pas demain qu’on va faire des inspections à l’oreille uniquement… »

Max : « Non, mais on fait des progrès ! Et c’est ça qui est important. Et puis on a vu un pinson des arbres juvénile ! »

Pinson des arbres juvénile, Fringilla coelebs, Fringillidés

Pinson des arbres juvénile, Fringilla coelebs, Fringillidés

Léo : « C’est une bonne nouvelle ! Surtout que les mâles chanteurs des pinsons des arbres on les reconnaît à l’oreille. On en entend plein ! »

Samuel : « Et ça faisait un moment qu’on en avait pas vu ! »

Max : « Ça c’est énervant ! Quand on les entend et qu’on les voit pas ! Pfff ! »

Léo : « Alors voir un juvénile comme ça ! Rhooo ! »

Max : « Ensuite on a traversé une grande prairie. »

Samuel : « Oui. On devrait rester sur le chemin pour atteindre le Long Chemin. »

Max : « On devrait, oui. Mais c’est bonome ! Il aime bien cavaler dans les herbes hautes. »

Léo : « Lui, un jour, il va se rouler par terre pour être au contact de la nature ! »

Samuel : « Ou alors il va faire une sieste dans les herbes hautes. »

Max : « Tant qu’il se creuse pas un terrier… »

Léo : « Il évoque de plus en plus cette possibilité… »

Max : « Il va pas bien dans sa tête ! C’est parce que c’est la fin de l’année à la schola. Il en a assez et il fatigue. Alors il rêve d’un terrier. Mais ça va lui passer. »

Léo : « Je sais pas trop si ça me plairait de vivre dans un terrier. »

Max : « Ben non ! On aurait plus jamais de chocolat ! »

Samuel : « Cousin Max et le chocolat 🙂 »

Léo : « Dans la prairie on a croisé une éphémère. Mais une vraie éphémère. La plupart des gens confondent avec les chrysopes qui viennent dans les maisons. »

Max : « Montrons l’éphémère… »

Une éphémère

Une éphémère

Max : « Voilà ! Si c’est plus petit, vert pâle avec des yeux dorés, c’est pas une éphémère. C’est un chrysope. A cause du grékancien. Chryso-machin ça veut dire or ou doré. Et -ope j’en sais rien du tout mais c’est quelque chose comme œil parce que le chrysope a les yeux dorés. »

Léo : « Ensuite on est arrivés au Trou. »

Max : « C’est rigolo comme endroit. On s’en doute pas puis vlan ! On tombe sur ce trou ! On dirait un maar. »

Samuel : « Un quoi ? »

Max : : « Ben un maar ! »

Léo : « Max, Maxou, mon cher cousin… NON MAIS TU VAS PAS BIEN DANS TA TÊTE ! UN MAAR ! C’EST QUOI ÇA ENCORE ? TU PEUX PAS UTILISER DES MOTS SIMPLES ? IL FAUT FORCÉMENT QUE TU CHOISISSES DES MOTS COMPLIQUÉS QUE PERSONNE CONNAIT À PART TOI ? C’est quoi un maar ? »

Max : « Vous connaissez pas les maars ? »

Léo : « Non, on connaît pas les maars ! »

Max : « Vous connaissez pas les maars… »

Samuel : « Cousin Max, tu sais qu’à trop solliciter la patience des gens, on finit pas agacer. »

Max : « J’agace pas moi. Je m’étonne que vous connaissiez pas les maars. J’explique. Vous savez quand même qu’il y a les volcans explosifs et les volcans effusifs. »

Léo : « Les explosifs c’est à cause du magma très visqueux. Quand les bulles de gaz se séparent de la lave, elles ont du mal à sortir. Elles s’accumulent, s’accumulent… et finissent par former une énoooorme bulle qui explose. »

Samuel : « Pour les effusifs, le magma est fluide. Les bulles remontent tranquillement en entraînant la lave qui sort calmement en faisant de grandes coulées. »

Max : « Bravo à tous les deux ! Ben les maars c’est quand un effusif explose. »

Léo : « Un effusif qui explose ? »

Max : « Oui, ça peut arriver. Si de grandes quantités d’eau s’engouffrent et atteignent le réservoir magmatique. Avec la température très élevée, l’eau s’évapore d’un coup ! Ça fait plein de vapeur et boum ! Le volcan explose. Tout ce qui se trouve au-dessus est projeté en l’air. Ça fait un trou circulaire qui se bouche par la lave brutalement refroidie. Du coup, après il y a un lac ou un étang. »

Samuel : « Ah mais oui ! Tu parles des éruptions phréato-magmatiques ! »

Léo : « Il fallait le dire que tu parlais des éruptions phréato-magmatiques ! Évidemment ! »

Samuel : « C’est vrai qu’un volcan effusif explose dans ces cas là ! »

Léo : « Ben oui ! »

Max : « Vous connaissez les éruptions phréato-magmatiques mais pas les maars ? »

Léo : « On peut pas tout savoir 🙂 »

Max : « Bon, maintenant que vous savez ce que c’est un maar, vous trouvez pas que le Trou ressemble à un maar ? »

Samuel : « Ben si. Mais il y a pas de volcanisme ici. »

Léo : « On le saurait. »

Max : « J’ai pas dit qu’il y avait du volcanisme ici ! Pfff ! »

Samuel : « On te taquine cousin Max 🙂 Tu montres les fotos ? »

Max : « Je montre 🙂 »

Le Trou

Max : « On devrait montrer de l’extérieur mais ça serait moche. C’est dans les champs. On voit juste comme une haie d’arbustes et quand on s’approche on tombe face au Trou. »

Léo : « C’est très beau ! »

Samuel : « On entend les alouettes des champs ! »

Max : « Et il y a quelques zoisos : des bernaches, des colverts, des hérons… »

Léo : « Et grâce au super-méga-zoom, on peut tout inspecter sans bouger ! »

Max : « Revoyez la foto… Vous avez vu les arbres morts au bord de l’eau tout en face ? Regardez encore… Vous voyez les jeunes bergeronnettes grises ? Non ? Mais si 🙂 »

Bergeronnettes grises juvéniles, Motacilla alba, Motacillidés

Léo : « Impressionnant non ? »

Samuel : « Sans le super-méga-zoom on aurait pas su qu’elles étaient là ! »

Max : « Quatre jeunes bergeronnettes grises ! »

Samuel : « Nidification réussie ! »

Léo : « Bravo les parents ! Mais il faut s’en occuper maintenant ! »

Max : « En parlant de bergeronnettes… Il y a une printanière qui est venue nous voir. »

Bergeronnette printanière mâle adulte, Motacilla flava, Motacillidés

Bergeronnette printanière mâle adulte, Motacilla flava, Motacillidés

Léo : « C’était un mâle. Il est arrivé, nous a vus et a décidé d’aller manger plus loin. »

Max : « Il aurait pu manger avec nous. Bonome avait distribué le chocolat et il dévorait son sandouich. »

Samuel : « J’aurais bien déjeuné avec une printanière moi. »

Max : « Oui, mais elle pouvait pas ! Les autres zoisos auraient été jaloux ! »

Samuel : « Il faut pas être jaloux les zoisos. Vous êtes tous notre préféré 🙂 »

Léo : « Au Trou, on peut observer les Odonates. »

Max : « Ils viennent juste là. Et les patrouilleurs cherchent à nous faire partir. »

Samuel : « Ça nous fait rigoler. »

Max : « On a même pas peur des libellules nous ! »

Léo : « Pour des raisons techniques on a pas beaucoup de fotos. Juste celles-là. »

Portecoupe holarctique, Enallagma cyathigerium, Coenagionidés

Max : « Si on dit pas des erreurs ce sont tous des portecoupes holarctiques ou agrions porte-coupe »

Samuel : « Enallagma cyathigerium, Coenagrionidés. »

Léo : « Il y en a plein. »

Max : « On les trouvait très beaux comme ça. »

Léo : « Alors bonome a fotoé. »

Max : « Après la pause déjeuner on a continué à avance sur Le Grand Chemin. »

Samuel : « Bonome faisait plus trop attention aux zanimos. Il était un peu dans sa tête. Ça lui arrive quand il se sent bien dans la nature. »

Max : « Il se sent toujours bien dans la nature. »

Léo : « Oui Maxou. Mais je comprends ce que veut dire Léo. Quelque fois il pense plus à rien du tout. Même plus aux zanimos. Il marche, contemple, médite… en avançant tranquillement. »

Max : « Puis il entend un zoiso ! Là, c’était des bergeronnettes printanières. Un adulte et un juvénile. Le juvénile s’est sauvé alors on a les fotos que de l’adulte. »

Samuel : « Et on est arrivés au Royaume des Fauvettes. On vous racontera après. »

Max : « Pour le moment disons qu’on y a vu… Un orthétrum réticulé type femelle. »

Orthétrum réticulé type femelle, Orthetrum cancellatum, Libellulidés

Léo : « On dit type femelle parce que les jeunes mâles ressemblent aux femelles. Les spécialistes pourraient peut-être distinguer un jeune mâle d’une femelle mais pas nous. »

Samuel : « Peut-être qu’un jour on saura. »

Max : « Mais pas encore… »

Léo : « Et il y a eu l’accenteur mouchet. »

Accenteur mouchet

Prunella modularis, Prunellidés

Max : « Lui, on le reconnaît à l’oreille maintenant. Là, on l’a entendu. Alors on a cherché et on l’a trouvé ! »

Samuel : « Les mâles chanteurs se mettent souvent au sommet d’une branche. »

Max : « Oui, sauf les rossignols philomèles ! Eux, ils se cachent. »

Léo : « On les entend de loin ! »

Samuel : « On reconnaît leur chant aussi. Enfin, pas tout. Mais des passages très caractéristiques. On sait qu’il y en a des rossignols philomèles au Royaume des Fauvettes. »

Max : « Mais on les a pas vus ! »

Léo : « Bonome aimerait tellement en fotoer un ! »

Max : « Il y arrivera un jour. Il nous dit souvent d’être patient. »

Léo : « Je sais Max. Mais ça lui ferait plaisir… On parle du retour ? »

Samuel : « Ça va aller vite. On a pas vu grand-chose. »

Max : « Le temps devait se couvrir alors bonome avait pas pris beaucoup à boire. Au lieu de ça il a fait très beau. »

Léo : « Surtout très chaud ! Bonome transpirait à grosses gouttes. Il voulait boire. Alors il a un peu cavalé pour atteindre une taverne. »

Max : « Mais il est allé dans une échoppe quérir une bouteille d’eau qu’il a à moitié bue en une seule fois 🙂 »

Samuel : «  Quand il va lire ces détails il va nous gronder. »

Max : « Il nous gronde même pas ! Il dit juste que c’est pas intéressant. »

Léo : « Bon, revenons à nos zoisos. Qui avons-nous vu ? »

Samuel : « Le tarier pâtre ! Tout en haut d’un arbre ! »

Max : « On a eu du mal à le reconnaître à cause de la luminosité. »

Léo : « Là, on a choisi une foto sur laquelle on le voit bien. »

Tarier pâtre

Saxicola rubecola, Muscicapidés

Max : « Puis, il y a eu la fauvette grisette. »

Fauvette grisette, Sylvia communis, Sylviidés

Fauvette grisette, Sylvia communis, Sylviidés

Samuel : « Elle faisait le code 16. Adulte transportant de la nourriture pendant la période de nidification. »

Max : « L’an dernier déjà on les avait vues ici. »

Léo : « Voilà. On pourrait terminer par la rousserolle effarvatte. »

Samuel : « Comme au début. »

Max : « Pour faire une épanadiplose. »

Léo : « C’est très tchékovien. »

Samuel : « La situation finale est la même que celle de départ. »

Max : « Une façon de dire qu’il ne s’est rien passé. »

Léo : « Chez Tchékov c’est pour dire que la bourgeoisie russe de province s’ennuie. »

Samuel : « Sauf que nous on s’ennuie pas. »

Max : « On inspecte sérieusement. »

Léo : « On se régale par tous les sens ! »

Samuel : « Et on rigole bien 🙂 »

Max : « Voilà pour cette première partie. »

Léo : « Si vous voulez bien, nous nous retrouvons dans l’article suivant ! »

Samuel : « Au Royaume des Fauvettes ! »

Max : « A tout de suite ! »

Rousserolle effarvatte, Acrocephalus scirpaceus, Acrocéphalidés

Continuer la promenade

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *